mardi 6 mai 2008

Chapitre 3 : le fleuve Amazone en catamaran

Un catamaran en Amazonie.

Puissant, magnifique, dangereux, porteur de vie, le plus long du monde et certainement le plus mystérieux : voici ce que je retiens de ce rio qui nous a envoûté.

Le vieil homme et l'Amazone

Exploration d'un furo en annexe avec Philippe

Un des splendides couchers de soleil au mouillage

Une particularité plus qu’anecdotique du mouillage : ce fleuve charrie des milliers d’iles flottantes faisant de quelques m² à des centaines de m² et jusqu’à 2 m d’épaisseur. Inutile de vous dire que la nuit lorsqu’une de ces iles se prend dans votre chaine d’ancre, elle vous emmène avec elle dans sa course et vous vous réveillez au mieux quelques km en aval au pire sur les berges ou les bateaux environnants. Ensuite prenez votre courage à 2 mains, et avec votre machette taillez dans la masse pendant 1 heure. Ou alors vous prenez la solution de facilité (ça vous évite de vous faire piquer par d’immondes araignées et autres serpents y ayant élus domicile) et vous faites appel aux fameux « bombeiros », pompiers d’élite brésiliens. Merci à vous les bombeiros. D’ailleurs pour revenir sur les serpents, Philippe s’est battu à mains nues avec un spécimen d’un bon mètre … mais non, c’est une blague. Par contre ces fameux bombeiros sont intervenus pour déloger un serpent blotti au pied du mât de notre bateau copain Kopernik.

Nicolas de l'organisation avec les bombeiros