samedi 23 février 2008

Olinda : un intermède

Nous voici partis avec nos amis de Riga, Richard et Gabby pour cette petite escapade. Juste pour revenir sur Richard, Riccardo à l’origine car italien c’est LE spécialiste des pâtes et l’autre soir il nous a cuisiné des lasagnes dignes des plus grands restaurants. J’aurai tellement aimé vous les faire goûter.
Revenons à Olinda, petit bijou. Elle porte bien son nom qui vient de « o linda » qui veut dire « oh la belle ». Petites ruelles escarpées et pentues bordées de maisons coloniales aux façades colorées, églises baroques, fontaines mauresques. Nombreux ateliers d'artistes peintres et sculpteurs. Je me répète mais un bijou architectural. Nous y avons passé une soirée savoureuse et pleine de charme.

Le hall de notre pousada (hôtel)
Vue d'Olinda sur la grande ville moderne de Recife, capitale de l'état du Pernambuco Contraste entre Olinda et Recife Les rues d'Olinda
Retour ensuite sur Joao Pessoa pour finir tous les préparatifs. Dimanche 24 février nous repartons en mer environ pour 6 jours, si tout va bien. Direction SOURE, 1000 miles à parcourir dont 50 miles sur le rio Para. Je vous donne rendez vous dans une dizaine de jours et j’en profite pour vous embrasser bien fort.

JOAO PESSOA : 16 au 24 février

Pour nous Joao Pessoa sera surtout une escale technique pour tenter de remédier aux quelques pannes qui nous enquiquinent.
Philippe devra se résoudre une nouvelle fois à monter au mât pour repasser les drisses.
Eh oui, c'est lui tout là haut ...
Moi j’avais négocié avec lui pour avoir le plaisir de faire le ravitaillement complet nourriture et eau (quelques caddies …) car nous approchons de l’Amazonie et il est bien connu qu’à partir de là vous embarquez autant de cafards que de paquets. Alors vous comprenez mon empressement à aller au supermarché plusieurs fois dans la semaine 1/ pour lutter contre ces envahisseurs 2/ pour éviter de remonter tout là haut.

Bilan des travaux : génaker OK, pilote OK, le frigo nous verrons bien à Belem si nous trouvons un frigoriste, quant au désal on attend avec impatience l’arrivée de maman à Belem qui nous apporte des pièces de France. Ce qui est assez cocasse c’est que nous ne pourrons pas utiliser ce fichu désal avant notre sortie de l’amazone, à savoir début mai !!!

Bon maintenant passons à autre chose. Nous aurons le plaisir de rencontrer une famille belge avec leurs 4 enfants à bord du catamaran Genesis, famille très attachante faisant un break d’1 année ½ sur mer et ayant ensuite le projet de parcourir une partie de l’Afrique en 4X4. Je vous présente les nouveaux petits copains d’Emma : jolie brochette !!!

Ah et puis une petite anecdote quelle n’est pas notre surprise de croiser sur Genesis une famille française en vacances à Joao Pessoa et venant de Martot, petit village jouxtant Criquebeuf où Philippe a passé son enfance.

Pour continuer sur les anecdotes tous les membres du rallye auront le privilège d’être invités à 2 dîners : le 1er organisé par le comité organisateur du rallye et le 2nd par le Commodore de la Marina Jacare où nous sommes ancrés. Il faut reconnaître que les organisateurs du rallye font un super travail pour nous apporter tout un panel de services et qu’ils font preuve de bien du courage en subissant parfois la goujaterie de certains de nos compatriotes français.
1er exemple : pour ces 2 superbes soirées étaient prévus des buffets, vous imaginez déjà ce que cela veut dire. Donc une partie se jette sur le buffet jusque là rien « d’anormal » mais un monsieur sans gêne décide de prendre l’énorme et seul plat de viande à disposition sur la table pour le déposer à sa propre table, il n’y avait pas de raison que ces copains fassent la queue comme les autres. Voyant cela un autre monsieur tout aussi bien éduqué s’empresse de le bousculer et à pleine main s’empare d’une poignée de viande …. No comment !!! Sinon que le Commodore a demandé de quel pays venaient ces individus.
2ème exemple : un charmant petit déjeuner est proposé tous les matins au bord de l’eau dans un non moins charmant petit restaurant. Déjeuner pantagruélique au prix dérisoire de 8 réals soit environ 3,50 € et bien sur la moitié des participants du rallye présents au petit déjeuner, 11 personnes n’ont pas réglé.
3ème exemple : des équipiers sur 3 bateaux différents ayant été débarqués sans vraiment de délicatesse alors qu’ils avaient participé financièrement à l’aventure.
Nous avons beau être en vacances, visiter des sites extraordinaires, être accueillis comme des rois et n’avoir aucune formalité à remplir certaines personnes ne sont jamais satisfaites. Allez comprendre pourquoi.
Ne généralisons pas, la majorité est très agréable et nous avons construit de belles amitiés mais de temps à autre je me dois de vous raconter les petits potins de notre « petit village ».

Pour changer de sujet, nous prendrons tout de même le temps avec nos amis de Riga de partir en voiture 2 jours pour visiter la ville d’Olinda.

Fernando de Noronha – Joao Pessoa

250 miles : petite étape parcourue en 34 heures, plus de 7 nœuds de moyenne : un vrai régal. Rien de particulier à signaler sauf que nous avons du récupérer le génaker dans l’eau car la 2nde drisse a cassé au bout de 30 heures; je vous rappelle que la 1ère avait cédé en allant à Fernando. Après avoir été talonnés pendant 24 heures par un monocoque de 54 pieds (pour ceux qui ne le savent pas Mowgli est un 43 pieds) qui n’a rien rattrapé en 24 heures.
Nous avons encore eu la chance d’être escortés par de joyeux dauphins. Désolée je ne peux toujours pas mettre de vidéo : connexion trop lente !

jeudi 21 février 2008

FERNANDO DE NORONHA : du 8 au 14 février



1ers arrivés sur cet archipel extraordinaire : l’ile bénie des dieux ….
C’est un vrai sanctuaire pour la faune et la flore car classé comme réserve intégrale. Cet archipel est aussi classé un des 5 meilleurs spots de plongée au monde.

Un sanctuaire marin hyper protégé qui nous permettra de vivre des moments inoubliables pour Philippe lors de ses plongées et pour Emma et moi dans nos explorations masque/palmes/tuba. Nager avec ces émouvantes tortues, ces majestueuses raies mantas au milieu de milliers de poissons exotiques de toutes les couleurs et puis au mouillage tous les matins au lever du jour des centaines de dauphins nous faisant profiter d’un show de compétitions de sauts périlleux (Mowgli était trop loin pour que je puisse filmer quelque chose de visible) : c’était magique. Philippe est très heureux d’avoir fait sa 1ère rencontre avec des requins de 2 mètres environ, Emma et moi ce jour là c’était château de sable nous aussi nous sommes très heureuses mais d’être restées sur la plage !


Des plages magnifiques aussi bien protégées de la houle pour les familles que d’autres dédiées au surf, d’ailleurs pendant notre escale des champions de surf étaient en pleine préparation et entrainement car le 14 février débutait une des étapes du championnat du monde de surf. Mesdames si vous aviez vu tous ces beaux athlètes bien bronzés, quant à moi j’avais interdiction d’y aller sans être accompagnée !
Plage des surfeurs
Emma regardant les surfeurs
Bon on a eu aussi quelques désagréments avec le désalinisateur qui tombe en panne. Le désal c’est ce formidable appareil qui permet de transformer l’eau de mer en eau douce et qui donc vous permet de moins gérer votre consommation d’eau, à nous les douches après toutes ses heures passées dans la mer. Mais là non terminé, il faut tenir sur nos réserves jusqu’ à notre retour sur le continent. Parfois le bateau c’est un peu moins marrant. Alors nous profitons un maximum des attraits de Fernando car nous savons qu’un gros travail nous attend sur Mowgli à notre arrivée dès notre prochaine escale.

Traversée Salvador De Bahia - Fernando De Noronha

C'est bon nous sommes partis!
Avant
Après
70 miles à parcourir.

4 jours 1/2 de traversée qui se sont merveilleusement bien passés contrairement aux prévisions. Soyons honnêtes les premières 29 heures ont été cahoteuses mais nous avons fait le bon choix en nous écartant le plus possible de la côte et en utilisant le moteur pour ces heures inconfortables puis Mowgli a filé sous le vent. Les autres bateaux du rallye ayant pris une autre option n'ont pas bénéficié des mêmes conditions de vent : résultat nous sommes arrivés les 1ers avec une sacré longueur d'avance.

Un matin au lever du jour nous avons été rejoints par une cinquantaine de dauphins jouant autour de Mowgli. Malheureusement je n'ai pu filmer ce merveilleux spectacle car trop de houle
mais pour que vous ne soyez pas lésés voici un petit film d'une petite compagnie de dauphins nous accueillant dès notre arrivée à Fernando de Noronha. Désolée mais depuis 3 jours je tente désespérement de télécharger cette vidéo, rien à faire. Alors ce sera pour la prochaine fois.

Nous avons tout de même eu pour la 1ère fois une série de petits inconvénients sur Mowgli : la drisse du génaker qui a encore cassé (et ça veut dire remonter dans le mât!!!), un des 2 frigos est en panne et quelques soucis avec le pilote automatique. Bon nous restons optimistes pour l'instant en nous disant que c'est une mauvaise passe et la navigation est si belle ....

Et puis une petite pensée pour nos amis de Voahangy restés à Salvador pour une avarie conséquente sur leur mât. Décidément les mâts c'est pas mon truc.

samedi 16 février 2008

Le 1er février : Au revoir Salvador de Bahia

Depuis hier c’est l’euphorie générale ici qui se transforme le soir en folie collective : le carnaval a commencé et ce pour 6 jours. 2 millions de bahianais se déchaînent dès 17 heures sur des rythmes endiablés et ce pour toute la nuit, se gorgent d’alcool et pour les âmes prudes il vaut mieux éviter les petites ruelles où des rendez vous chauds chauds s’organisent ….
Pour des raisons de sécurité Philippe et moi-même avons décidé de ne pas assister aux festivités : Salvador en temps normal est une ville dangereuse mais là c’est prendre davantage de risques. Depuis notre arrivée sur 33 bateaux présents du rallye, 4 personnes ont déjà fait l’objet d’agressions et notre copain Thierry d’Alofi s’est vu hier matin interpellé par 2 types armés de couteaux pour lui voler son argent. De plus nous n’étions guère tentés de participer à ces festivités qui n’ont rien à voir avec le carnaval de Rio. Ici pas de déguisements, pas d’école de samba, juste d’énormes camions avec des sonos monstrueuses et des gens dansant.

Voilà pourquoi nous décidons de lever l’ancre pour aller à un mouillage plus calme. Nous partons en compagnie de Voahangy au plus grand plaisir des 2 coquines …
Dans 3 jours nous repartons pour 5 jours environ de navigation très difficile et inconfortable, direction l’archipel de Fernando de Noronha. Alors je vous donne rendez vous dans quelques jours pour vous raconter tout ça. Tchao et bisous.

28 au 30 janvier 2008 : Mangue Seco, un petit paradis

Pour fêter l’anniversaire de Philippe et savourer quelques moments de quiétude avant de vivre la folie du carnaval, décision est prise d’aller à MANGUE SECO dans la pousada O FORTE chez Yves (www.pousadaoforte.com).
Un petit mot sur Yves, français qui après avoir effectué la mini transat avait découvert ce petit coin de paradis pour se reposer. Etant tombé sous le charme de cet endroit, il décide 2 ans plus tard de racheter cette pousada.
Après 3h ½ de trajet en voiture et 1/2h de bateau moteur pour traverser la lagune, nous plongeons dans un des plus spectaculaires environnements du Brésil.
Une plage de 27 km de long bordée de cocotiers et de dunes de sable blanc, une mer d’une pureté et de l’autre côté la lagune et son rio : une vraie splendeur.

Nous serons accueillis comme des amis dans cet hôtel bungalows, petits déjeuners et repas les pieds dans le sable, un bonheur absolu. Nous y ferons de magnifiques promenades, un tour en buggy et mes 2 énergumènes qui ne savent plus quoi inventer pour s’amuser …



Et nous aurons le privilège d’assister à un bouleversant moment de vie : la lutte acharnée de ces tortues d’un jour pour arriver à la mer. Bravo à TAMAR projet de sauvegarde et de protection des tortues de mer.
A vous également de participer à cet émouvant spectacle ….


vendredi 1 février 2008

Rio Paraguacu et la ville de Cachoiera.

C’est devenu maladif : dès qu’on trouve une rivière ou un fleuve il faut qu’on le remonte. Philippe appelle ça le syndrome de l’Odet. Le rio Paraguacu s’offrant à nous, nous en résistons pas et nous offrons une petite escapade bucolique jusqu’à Cachoiera. Ancienne ville coloniale qui a du être absolument superbe à en juger par les quelques très jolies maisons d’époque et les dizaines d’autres complètement décrépies.

Après 3 jours, retour à Salvador le 27 janvier pour fêter dignement l’anniversaire de mon amoureux.
Bon anniversaire, mon cœur …..

Itaparica et Mowgli

L’adage d’un esprit sain dans un corps sain s’applique aussi à Mowgli. Il était temps de faire une grande toilette à notre compagnon. La culture des coquillages ne fait pas partie de l’objectif du voyage !
Grattage, ponçage et peinture lui ont rendu sa robe de jeunesse. En tout 2 fois 5 heures passés sous la coque, nous sommes perclus de courbatures et couverts de peinture. Quand je pense que Vincent avait promis de nous donner un coup de main, quel lâcheur !!!

Un concurrent pour la baignade !

Chapata Diamantina du 18/01 au 20/01


Nous voici partis pour Chapata Diamantina, réserve et parc national : paradis des trekkeurs. Bel ensemble mélangeant cascades, torrents, canyons, grottes, moyennes montagnes, vallées verdoyantes. Le tout agrémenté de 2 villages d’accueil, touristiques mais authentiques. Pour ceux qui aiment les belles randonnées sur 1 journée ou 1 semaine, les beaux paysages et la nature c’est un vrai bonheur.
Notre morceau de bravoure à nous aura été 1 journée de randonnée sévère à la Cachoiera de Fumaca (la cascade fumante) : 500 mètres de dénivelé en moins de 2 heures aller, balade sur le plateau, idem pour la descente : bonjour les mollets !!!
7 heures de retour de nuit en bus avec les brésiliens : sympa.

Une petite pause méditation

Les chutes del Diablo
La Fumaca