samedi 22 décembre 2012

NEPAL NOVEMBRE 2012 : 1ERE PARTIE - KATMANDU

NEPAL NOVEMBRE 2012 : 1ERE PARTIE - KATMANDU ET SES ENVIRONS

Apres quelques mois de préparation, le 15 novembre je m’envole enfin pour le Népal. Direction Katmandu ou je dois rejoindre 7 autres filles pour 2 treks consécutifs, dans la région du Langtang et aux lacs sacrés de Gosainkund. Je me suis largement renseignée avant de choisir avec quelle organisation je partirai. Je partais seule pour une première expérience de trekking et en montagne alors que j’avais passé ces 6 dernières années au ras de l’eau !  Apres mures réflexions mon choix s’est arrêté sur les 3 sisters, http://www.3sistersadventuretrek.com, une agence créée par 3 sœurs népalaises spécialisée en treks féminins et dont la particularité est d’employer des femmes népalaises. C’est une formidable initiative que d’aider ces femmes à s’exprimer, à obtenir leur indépendance financière et ainsi leur permettre de choisir leur propre avenir. Leur slogan est d’ailleurs très révélateur : Empowering Women of Nepal. Et sans aucun doute ce choix était judicieux, l’équipe et l’organisation étaient parfaites et c’est avec elles que je retournerai au Népal.
Alors prêts pour un saut au Népal ?
Les 2 premiers jours j’ai arpenté les routes, rues et chemins poussiéreux et miséreux de Katmandu et de sa périphérie. Il n’a pas toujours été facile de faire abstraction de la pollution et de la saleté environnantes mais les croyances bouddhistes et hindouistes de ce pays ainsi que les fabuleux temples qui jalonnent la région vous emportent dans une atmosphère particulière.
Armée donc de mon foulard pour éviter de respirer toute cette poussière et accompagnée d’une guide pour découvrir les trésors de la capitale népalaise nous débutons par le sanctuaire bouddhique de Swayambhu aussi surnommé le Monkey Temple (temple des singes). On y accède par un escalier abrupt envahi par des macaques chapardeurs et espiègles qui s’amusent à le descendre en glissant le long des rampes.  


Mais ce sanctuaire est réputé pour son stupa qui compte parmi les fleurons architecturaux de Katmandu. Sur les faces du bloc cubique qui surmonte le dôme blanc, le regard de Bouddha embrasse la vallée aux 4 coins cardinaux.  Chaque élément du stupa représente un symbole : le dôme c est la terre, la structure en forme de ruche à 13 niveaux qui le coiffe définit les 13 étapes que l’homme doit traverser pour atteindre le nirvana. 



Le spectacle est saisissant avec toutes ces surfaces sculptées, ces effluves d’encens et de lampes à beurre, cette ambiance de spiritualité avec ces fidèles qui tournent rituellement autour du stupa en actionnant les moulins à prières.


Changement d’ambiance et de croyances. Nous nous rendons maintenant à Pashupatinah, haut lieu de la spiritualité hindoue. Le temple se dresse au bord des eaux sacrées de la Bagmati.

Fidèles et sadhus viennent ici depuis l’Inde ....


et de nombreux népalais se font incinérer sur ces rives. Je ne m’y  suis pas sentie à l’aise : trop de pèlerins, de familles en prière et trop de touristes voyeurs par conséquent, trop de détritus et d’immondices dans la rivière, trop de monuments sculptés et ciselés, mon regard n’arrivait pas à se concentrer sur un point ou un détail … je n’ai pas trouvé l’apaisement escompté dans un tel lieu de recueillement.
L’accès au temple est interdit aux non-hindous mais on peut apercevoir de l’entrée le postérieur doré et sacré d’une immense statue de cuivre de Nandi, le taureau de Shiva.





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En revanche totale rupture avec la bruyante et nauséabonde Katmandu dans cette enclave purement tibétaine qu’est Bodhnath (Boudha) : c’est un lieu à part et l’un des rares endroits au monde ou la culture bouddhique tibétaine s’exprime sans entraves. J’ai trouvé cela époustouflant.


 Les couleurs prédominent : bleu, blanc, rouge, vert et jaune les 5 couleurs des drapeaux de prières.

Le signe en forme de point d’interrogation à l’emplacement du nez est le chiffre ek (un) en népali, symbole de l’unité de toute vie. Légèrement au-dessus des 2 yeux le 3eme œil représente la clairvoyance du Bouddha.
 
 
Cela devrait être trop calme pour ma guide !  Là voilà m entrainant à nous frayer un passage à travers les bazars bondés pour rejoindre Durbar Square, l’ancienne place royale.



C’est le cœur de la vieille ville, on peut s’y promener des heures durant ou contempler l’animation depuis les gradins des temples.





C’est de cette fenêtre centrale que la Kumari fait son apparition quotidienne. La Kumari est une déesse vivante incarnée par une fillette. Elle est choisie dans la caste des orfèvres newar et doit avoir entre 4 ans et l’âge de la puberté. Elle présente 32 signes distinctifs très précis qui vont de la couleur des yeux à la forme des dents en passant par le son de sa voix. On oublie toutefois de spécifier qu’elle est  aussi très capricieuse !


Autre magnifique découverte, la ville de Patan, aussi nommée Lalitpur : la cite de la beauté. Titre justifié par sa spectaculaire Durbar Square qui abrite le plus bel ensemble de temples et palais du pays. J’ai aimé cette atmosphère plus paisible, plus chaleureuse.







Puis dernière cité royale  à découvrir celle de Bhaktapur, celle-ci appelée la cité des dévots car cette ville possède 3 places bordées de temples parfaitement préservés.





 Toute cette majesté se déploie parmi les récoltes de riz qui sèchent au soleil dans la rue (c’est certainement pourquoi j’étais réfractairespar la suite à l’idée de manger du riz !).


Pour terminer sur cette immersion culturelle, quelques portraits de népalaises et népalais des villes ....






Demain c’est le grand jour, départ pour la Vallée du Langtang … fini le confort … aie, aie, aie les courbatures ….


2eme partie à suivre ....

jeudi 6 septembre 2012

JUILLET / AOUT - SKI NOUVELLE-ZELANDE

JUILLET / AOUT - SKI NOUVELLE-ZELANDE
 
Juillet et août dans l'hémisphère nord sont synonymes de vacances, plages, soleil et chaleur. Pour nous c’est l’époque où l’on peut envisager les sports d’hiver. Mais pour se faire, il faut s’envoler et rendre visite à nos chers voisins les Kiwis ….
Nous voici donc de nouveau en Nouvelle-Zélande (rappel épisodes novembre 2010) mais cette fois ci dans l’ile du Sud. Destination la station de Mont Hutt, en contrebas la ville de Methven. Soulignons toutefois  que la notion de ville est toute relative en Nouvelle-Zélande et que Methven s’apparente à ce qu’on appelle communément le trou du cul de monde, au demeurant charmant (après 1 semaine de ce régime de trou perdu, un rien vous charme !!!! ) ….
 
Revenons en à nos moutons … et oui, je confirme, des moutons il y en a, j’en ai croisé des milliers au cours de mes pérégrinations solitaires,  davantage que d’êtres humains. Cette photo vous le prouve, quelques spécimens de moutons communs alors que vous noterez la présence de 4 véhicules donc 4 personnes, seuls êtres à 2 pattes que j’ai rencontrés.
Trêve de plaisanterie, la Nouvelle Zélande reste un régal pour les amoureux des grands espaces et de la quiétude.

 
Direction donc ski, glissages et bonhommes de neige.
 
 
Comme vous le constatez Emma était accompagnée de sa sœur Louise, qui appâtée par la perspective de retrouver du froid (elle a horreur de la chaleur et du soleil !), nous a fait le bonheur de nous rejoindre. 
Serait-ce la douce béatitude du pays ou le mal des hauteurs (2000 m d’altitude !!!) ou encore  cette rencontre inattendue avec une perruche verte ....

..... qui ont rendu ces 2 là, le père et la fille, dans un état proche de …..

  de … je ne sais pas quoi au juste (à vous de commenter la photo) mais Emma en a attrapé la langue bleue.

Ces vacances étaient donc sous le signe de la glisse (1er cours de ski pour Emma) ...

sous le signe de la contemplation ....
sous le signe de la discussion ....
 sous le signe de la réflexion !!!
 sous le signe du repos bien mérité ....
et sous le signe de longues balades pour moi (entrainement en vue de mon trek népalais), pour être tranquille, j'étais tranquille ....





Et bien évidemment de retrouvailles en famille, spa face à la montagne (coupe à la main mais on les avait cachées pour la photo !)

Ensuite retour à la civilisation et direction Christchurch où nous nous faisions une joie d’avance avec Louise de pouvoir nous adonner à l’activité préférée des femmes : le lèche-vitrine et accessoirement le maniement de la carte bleue (il ne s’agit pas de perdre ce savoir-faire !). Alors grand choc, voici un aperçu de ce qu’était le cœur de la ville.

Toujours pas remise de ses violents tremblements de terre de 2010/2011 ? … nous avons remballé nos cartes, nos dollars (pour le plus grand bonheur de nos comptes bancaires et …… de Philippe). Bien tristes images que ces demeures dévastées, souhaitons un avenir plus radieux aux habitants de Christchurch.
Et comme je déteste rester sur une mauvaise impression alors finissons cette page de blog sur un dernier plongeon d’Emma dans le spa ….
Qu’est ce qu’elle est belle la vie ……………………………

On vous embrasse tous très fort, bonne rentrée et à bientôt.
Virginie