Traversée qui s’est déroulée en 3 étapes :
-1er jour assez idéal et marqué par la chance. Nous avons péché une belle daurade coryphène qui aurait suffit à notre dîner mais me rappelant les paroles de Fabienne me disant qu’il faudrait absolument qu’ils attrapent du poisson pour se nourrir décemment, nous persistons avec nos lignes. Grosse surprise pour nous quand il a fallu que nous nous battions pour remonter à bord et surtout occire un joli espadon voilier d’environ 20 kg. En toute honnêteté nous aurions préféré que ce beau spécimen puisse continuer sa vie aquatique d’autant plus que nous avons fait 2 orphelins lorsque j’ai rejeté à l’eau ses 2 poissons pilotes. Nous avons donc contacté Alofi pour s’entendre sur un cap à suivre pour se rapprocher. Quelques heures plus tard, mission accomplie avec brio : Alofi & Mowgli se sont rejoints et échange de poisson contre bouteille de Bourgogne.
Jusque là tout allait bien...
- les 3 jours suivants : alors là on n’était pas à la fête même si pendant 3 jours on se serait cru sur un manège de fête foraine. 40/45 km de vent presque en plein nez, des vagues de 3 mètres très abruptes car on est au bout de la mer des Caraïbes et les vagues buttent sur le plateau sous-marin de l’Amérique Centrale. C’est le moment où l’on décide de vendre le bateau et d’essayer une ferme en Auvergne. Bref finalement on sert les dents (et le reste) et vogue la galère.
- Pour les 2 derniers jours à nouveau des conditions normales, de quoi laisser monter l’intensité de notre excitation car nous arrivons sur Panama et l’écran de l’ordinateur nous positionne au milieu d’une cinquantaine de méga-porte-containers. Il y a tout de même la place de se faufiler vers une marina et un hamburger bien mérités !
Notre arrivée sur Panama au milieu des cargos
Quelques jours de repos prévus ainsi qu'un ravitaillement pour une nouvelle destination : les Iles San Blas. 3 semaines avec les indiens Kunas, société matriarcale où la terre est commune au peuple et chaque cocotier propriété privée. C'est une organisation unique au monde au milieu d'environ 350 îles de rêve, ça devrait vous faire tenir jusqu'à notre prochaine mise à jour à la fin du mois. Bye bye ...