Nous n’avions que 2 jours pour organiser notre voyage au Guatemala (car aucune communication possible avec le continent sur les atolls extérieurs du Belize). Nous avons donc fait appel à une agence MAYAEXPLOR, spécialiste des voyages à vocation ethnologique. Sans contexte, c’est LE spécialiste, qui nous a organisé un programme à la carte avec des intervenants de très hauts niveaux, un très grand merci à Manual qui fût notre principal guide et bravo à Thierry, créateur de Mayaexplor (http://www.mayaexplor.com/) pour cette efficacité redoutable et cette superbe plongée au cœur de la civilisation guatémaltèque.
Je parlerai peu de nous cette fois-ci car il y a tant à dire sur ce que nous avons vécu, partagé et aimé.
Eglise de la Merced
LAC ATITLAN
Sans doute le plus beau lac du monde, Atitlan doit son côté grandiose à sa taille et à son environnement spectaculaire, 3 volcans l’encadrent de leur parfait cône. Un vrai joyau ….
Autour du lac, on découvre des villages mayas qui semblent vivre hors du temps.
la grâce des indiennes lavant leur linge sur la rive du lac
LES MARCHES : Chichicastenango & Solola
Chichicastenango
Jeudi et dimanche, jours de marché à Chichicastenango, village situé à 2090 m d’altitude. C’est le marché indien le plus important et le plus coloré du Guatemala. Tous les indiens des zones voisines en tenue traditionnelle apportent fruits, légumes, graines, fleurs, artisanat, robes, tissages, débauche de couleurs … peu à peu le marché se transforme en labyrinthe, les dialectes se mélangent.
Le cireur
en bus ou en touc-touc
au hasard des rencontres ....
RIO DULCE & LIVINGSTON
Rio Dulce c’est avant tout un fleuve majestueux qui s’écoule à travers la jungle tropicale depuis le lac Izabal jusqu’à la mer. A mi chemin le rio s’élargit dans une zone connue sous le nom de Golfete (refuge anticyclonique très connu des voiliers) avant de se jeter à travers une étroite gorge spectaculaire.
Et Livingston, village singulier uniquement accessible par bateau est unique au Guatemala en raison de sa culture garifuna, on y retrouve la saveur des Caraïbes, une population majoritairement noire.
Je parlerai peu de nous cette fois-ci car il y a tant à dire sur ce que nous avons vécu, partagé et aimé.
Pays riche en histoire, le Guatemala, n’a pas d’égal dans son charme et sa beauté naturelle.
Petit pays au cœur de l’Amérique centrale, le Guatemala est une merveilleuse terre de contrastes : luxuriance de la forêt tropicale, lacs enchâssés de volcans, plaines fertiles, marchés colorés, villages indiens, impressionnants vestiges mayas … La diversité règne.
A cette riche palette de contrastes, il faut ajouter un facteur majeur contribuant à la marque unique du Guatemala : la richesse de ses traditions.
Formé à 55% d’indiens mayas, dont la culture s’est curieusement additionnée de nos croyances, la population actuelle porte encore dans ses mœurs et ses rites, cette ascendance maya. Les traditions, la langue, le costume de la population varient selon les 22 ethnies du pays ! De l’occupation espagnole naît une classe sociale « les ladinos », métis christianisés qui ont perdu les traditions de leurs ancêtres indiens.
Aujourd’hui après 36 ans de guerre civile, l’accord de paix signé est un acte de foi dans un consensus pour un développement harmonieux du Guatemala. L’impression générale de douceur et de gentillesse est bien la preuve de cette avancée … Le Guatemala est ouvert aux touristes, on s’y sent bien mais ne nous voilons pas la face, certaines villes ou partie de villes comme Guatemala City sont de vrais coupe-gorges.
LES SITES MAYAS
Tikal
La plus célèbre des cités mayas au Guatemala, les mayas sont venus ici pour lever leur esprit vers les étoiles, la lumière. Les pyramides montent vers le ciel : le temple du Serpent à deux têtes atteint jusqu'à 70 mètres et, de là, vous pouvez entendre les bruits de la jungle, plus de 300 espèces d'oiseaux, des singes hurleurs, ocelots, jaguars, toucans. Déambuler à Tikal, c’est comme ouvrir une porte mystérieuse où le passé semble de retour, et de ses monuments de pierre peut être perçu la gloire d’antan..
Vue du site du Temple du Serpent à deux têtes
Temple du Jaguar Petit pays au cœur de l’Amérique centrale, le Guatemala est une merveilleuse terre de contrastes : luxuriance de la forêt tropicale, lacs enchâssés de volcans, plaines fertiles, marchés colorés, villages indiens, impressionnants vestiges mayas … La diversité règne.
A cette riche palette de contrastes, il faut ajouter un facteur majeur contribuant à la marque unique du Guatemala : la richesse de ses traditions.
Formé à 55% d’indiens mayas, dont la culture s’est curieusement additionnée de nos croyances, la population actuelle porte encore dans ses mœurs et ses rites, cette ascendance maya. Les traditions, la langue, le costume de la population varient selon les 22 ethnies du pays ! De l’occupation espagnole naît une classe sociale « les ladinos », métis christianisés qui ont perdu les traditions de leurs ancêtres indiens.
Aujourd’hui après 36 ans de guerre civile, l’accord de paix signé est un acte de foi dans un consensus pour un développement harmonieux du Guatemala. L’impression générale de douceur et de gentillesse est bien la preuve de cette avancée … Le Guatemala est ouvert aux touristes, on s’y sent bien mais ne nous voilons pas la face, certaines villes ou partie de villes comme Guatemala City sont de vrais coupe-gorges.
LES SITES MAYAS
Tikal
La plus célèbre des cités mayas au Guatemala, les mayas sont venus ici pour lever leur esprit vers les étoiles, la lumière. Les pyramides montent vers le ciel : le temple du Serpent à deux têtes atteint jusqu'à 70 mètres et, de là, vous pouvez entendre les bruits de la jungle, plus de 300 espèces d'oiseaux, des singes hurleurs, ocelots, jaguars, toucans. Déambuler à Tikal, c’est comme ouvrir une porte mystérieuse où le passé semble de retour, et de ses monuments de pierre peut être perçu la gloire d’antan..
Vue du site du Temple du Serpent à deux têtes
Quirigua
Très beau petit site au milieu d’immenses bananeraies. On y trouve uniquement des stèles admirablement sculptées.
Très beau petit site au milieu d’immenses bananeraies. On y trouve uniquement des stèles admirablement sculptées.
ANTIGUA
Perchée à 1500 m d'altitude et encadrée par 3 volcans cette ancienne ville coloniale se distingue par son charme fou : fantaisie des rues pavées, ruines, richesse des lumières des murs colorés et patinés des maisons, patios fleuris des demeures coloniales, ses églises et couvents, douceur de vivre ...
Eglise de la Merced
LAC ATITLAN
Sans doute le plus beau lac du monde, Atitlan doit son côté grandiose à sa taille et à son environnement spectaculaire, 3 volcans l’encadrent de leur parfait cône. Un vrai joyau ….
Autour du lac, on découvre des villages mayas qui semblent vivre hors du temps.
la grâce des indiennes lavant leur linge sur la rive du lac
LES MARCHES : Chichicastenango & Solola
Chichicastenango
Jeudi et dimanche, jours de marché à Chichicastenango, village situé à 2090 m d’altitude. C’est le marché indien le plus important et le plus coloré du Guatemala. Tous les indiens des zones voisines en tenue traditionnelle apportent fruits, légumes, graines, fleurs, artisanat, robes, tissages, débauche de couleurs … peu à peu le marché se transforme en labyrinthe, les dialectes se mélangent.
Le cireur
Mère & filles
Le cimetière de ChichicastenangoLES TENUES MAYAS
Luxuriance et la complexité des tenues mayas. Chaque village possède ses propres motifs et couleurs. Les broderies des blouses « huipil » représentent une des expressions les plus complexes de l’art des femmes mayas et s’inspirent du concept de l’espace et des croyances concernant leurs dieux et leurs mythologies. Elles tissent leur histoire avec des fils de laine et de coton, la conception d’un huipil pouvant prendre jusqu’à 7 mois.
Au gré de nos pérégrinations dans les différents marchés, j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à négocier sous de grands éclats de rire avec ces femmes pour acquérir parfois leur propre tenue.
Luxuriance et la complexité des tenues mayas. Chaque village possède ses propres motifs et couleurs. Les broderies des blouses « huipil » représentent une des expressions les plus complexes de l’art des femmes mayas et s’inspirent du concept de l’espace et des croyances concernant leurs dieux et leurs mythologies. Elles tissent leur histoire avec des fils de laine et de coton, la conception d’un huipil pouvant prendre jusqu’à 7 mois.
Au gré de nos pérégrinations dans les différents marchés, j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à négocier sous de grands éclats de rire avec ces femmes pour acquérir parfois leur propre tenue.
Petite fille de San Antonio Palopo
au hasard des rencontres ....
RIO DULCE & LIVINGSTON
Rio Dulce c’est avant tout un fleuve majestueux qui s’écoule à travers la jungle tropicale depuis le lac Izabal jusqu’à la mer. A mi chemin le rio s’élargit dans une zone connue sous le nom de Golfete (refuge anticyclonique très connu des voiliers) avant de se jeter à travers une étroite gorge spectaculaire.
Et Livingston, village singulier uniquement accessible par bateau est unique au Guatemala en raison de sa culture garifuna, on y retrouve la saveur des Caraïbes, une population majoritairement noire.
Pour finir nous avons rallié la ville de Flores, point de départ pour notre retour au Belize. Nous avons refait en bus le trajet inverse, plein d’images dans la tête et une nostalgie certaine. Un seul petit regret celui de ne pas avoir rencontré l’un des plus beaux oiseaux : le quetzal, tenu pour sacré par les Mayas et symbole national du Guatemala.
Le moyen de locomotion le plus répandu : le "chicken bus" (bus poulet).