Arrivée à English Harbour, repaire du fameux Amiral Nelson, héros de mon cher et tendre. Entrée surprenante que vous découvrez au dernier moment en longeant les fameuses colonnes dites d’Hercule.English Harbour Véritable pèlerinage pour cette mecque des voiliers : célèbre également pour le fameux rassemblement la « Antigua Week Race ». Nous y aurons la surprise de découvrir quelques fabuleux voiliers de course comme le Steinlager avec lequel Peter Blake gagna à son époque la Withbread en remportant toutes les étapes.Petite ballade également à St John’s Harbour, capitale d’Antigua. Ville ne vivant que de l’arrivée de ces énormes paquebots déversant quelques milliers de touristes pour la journée. A peine le paquebot a-t-il commencé le signal de rappel de ces troupes que les commerces commencent à fermer. Ca demeure une escale sympa pour quelques heures.
Nous y aurons la malchance d’y faire nos papiers de sortie de territoire, je dis malchance car les douanières se sont montrées très désagréables : allez savoir pourquoi. Je tiens à le préciser car c’est la 1ère fois que cela nous arrive. Pauvre Philippe qui a du subir leur interrogatoire : une des douanières avait un problème existentiel de savoir pourquoi Emma était déclarée en « crew » (équipage) et non en « passager » (passager). Philippe lui explique qu’il en a toujours était ainsi dans tous les autres pays et que de surcroît Emma étant toujours à bord du bateau fait bien partie de l’équipage. Elle rétorquant qu’Emma n’étant pas capable d’aider dans les manœuvres du bateau, elle était donc passagère. Alors Philippe lui a très gentiment dit qu’elle devrait se déplacer sur Mowgli afin de voir Emma aider son papa à remonter l’annexe ou à « wincher ». Ca paraît complètement délirant mais cela aura pris quelques heures à Philippe. Mais nous aurons eu gain de cause et Emma est bien équipière à part entière.
Pour preuve le chic d’Emma dans sa tenue de marin …Shopping pour Mowgli en plein centre de la ville.
Quelques boutiques toute en couleur …
Et vous, que faisiez vous dimanche ?
Pendant que certains de nos amis s’enquiquinent à :
- Dolce Vita, depuis 30 jours qu’ils ont passés Panama, ils sont toujours en pleine mer, sans vent, sans nourriture fraiche (régime pâtes de rigueur), mais ils continuent à garder leur bonne humeur. Nos pensées les accompagnent chaque jour en leur souhaitant qu’Eole leur soit plus favorable.
- Voahangy, depuis 3 semaines, subissent galères sur galères en attendant désespérément leurs pièces de rechange. Le timing se resserre, n’oublions pas qu’ils doivent passer Panama le plus tôt possible et leur bateau n’est toujours pas prêt. J’ai adressé une prière au dieu des Douanes pour qu’il vous soit plus clément.
- Yaz, retour sur France, qui a subi les mêmes effets « vent absent pour cause de … ». Et ma pauvre Hélène qui pense perdre son pari car elle estimait leur arrivée aux Açores avant le 4 juin au soir. Hélène, ne désespère pas, nous avons ici plein de vent, j’en détourne un peu pour te l’envoyer …
- Et nos Alofi qui approchent de la fin du CNED au plus grand bonheur de toute la famille.
D’autres comme Vincent, dit Gino, qui s’entraîne avec acharnement à son nouvel objectif : gagner cet enjeu essentiel qu’est ce « raid mobylettes des années 60 » en Ecosse, organisé par une bande de copains. De source sûre (désolée de te trahir Flo) non content des performances de sa 1ère mob (il dira ensuite que c’était normal car elle appartenait à une fille, elle n’a pas su la débrider), Vincent est parti à la recherche de la perle rare. Toujours de source sûre, il l’aurait enfin trouvée. Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas dévoiler tous ses secrets car gare à la concurrence féroce. Alors Gino, on est de tout cœur avec toi et vive la Normandie !!!
Et nous dans tout ça ? Nous nous exerçons à la difficile et périlleuse manœuvre qu’est de slalomer entre les bancs de coraux pour découvrir des mouillages tels que ceux-ci :
Mouillage à Green Island Mouillage à Pelican Bay
Thierry qui nous fait un petit coucou