1000 miles à parcourir (soit une ½ transatlantique) pour enfin atteindre l’objectif final de ce très beau rallye : l’AMAZONIE.
Traversée très particulière car pendant ces 6 jours nous avons alterné voiles et moteur. Effectivement nous sommes très proches de l’équateur et en plein ce fameux « pot au noir » (cf. traversée de l’Atlantique) !!! De violentes pluies avec fort vent suivies de très belles éclaircies. Nous en profiterons pour installer et tester notre récupérateur d’eau de pluie qui fera également le délice d’Emma.
Traversée très particulière car pendant ces 6 jours nous avons alterné voiles et moteur. Effectivement nous sommes très proches de l’équateur et en plein ce fameux « pot au noir » (cf. traversée de l’Atlantique) !!! De violentes pluies avec fort vent suivies de très belles éclaircies. Nous en profiterons pour installer et tester notre récupérateur d’eau de pluie qui fera également le délice d’Emma.
Traversée également sous le signe de la beauté : tous les jours nous serons accompagnés par de magnifiques dauphins, de très grosses tailles, bondissant et chahutant. M’étant allongée sur le trampoline, le buste plongé au dessus de l’océan pour essayer de filmer, je me suis fait copieusement arrosée par le jet d’un dauphin : j’ai eu l’impression que ça l’a fait bien rigoler ! Le 26/02 vers 15 h le cargo BBC Scandinavie à destination de Houston se trouve à notre bâbord à 0,4 miles, les dauphins qui jouaient devant Mowgli se précipitent vers cette immense masse flottante de 120 mètres de long. J’ai couru prendre les jumelles et j’ai eu la chance extraordinaire de voir ces splendides cétacés sauter à l’avant de ce monstre se déplaçant à la vitesse de 15,5 nœuds. C’était vraiment incroyable toute cette beauté et cette puissance.
Et puis quelques petites frayeurs pour donner un peu de piment à cette dernière traversée en mer avec le rallye :
- le 1er jour : 2 évènements :
A la sortie du chenal vers 8h30 nous avons fait un arrêt pour aider RIGA dont la dérive est restée coincée vers le bas mais rien à faire. Il faudra sortir le bateau hors de l’eau ou au moins l’échouer.
Dans l’après-midi j’ai du hisser Philippe le long de l’enrouleur de génois car une vis du manchon était en train de se sauver. Philippe commence à travailler puis me demande de le descendre un peu et là grosse panique la drisse reste bloquée : je ne peux ni le monter ni le descendre. Il commence à pleuvoir, la houle est assez forte, Philippe s’accroche de toutes ses forces pour ne pas être balancé. Je vous passe les détails du « sauvetage » mais ça m’a pris 10 bonnes longues minutes pour débloquer cette drisse prise dans le winch. J’avais peur d’être obligée de couper cette saloperie de drisse et donc de voir Philippe tomber de quelques mètres en essayant d’amortir au mieux sa chute. Dans ces moments là notre force est décuplée et après un temps interminable, j’ai redescendu Philippe et nous sommes restés allongés plusieurs minutes tétanisés par les efforts fournis. J’ai même fini par vomir.
- 2ème jour :
Réveil brutal à 6h00 sous une pluie violente : le génaker est à l’eau. En fait le nœud de chaise tenant le génaker en haut du mât, mal fait par un copain, donc s’est défait. La drisse bien sûr est retombée à l’intérieur du mât et dans tout ça a cassé la girouette et déplacé les feux de route. Résultat : nous devrons remonter une 1ère fois pour remettre les feux en position puis une 2nde fois pour installer une nouvelle girouette quand nous la recevrons et une 3ème fois quand nous pourrons échouer Mowgli en position avant pour bien repasser les drisses dans le mât (merci à Prometa qui nous a fourni le plan de coupe de ce dernier).
Alors merci le copain et vive la navigation ! Mais bon avec tout ça vous comprenez que notre combat contre le vertige fini par porter ces fruits.
- le dernier jour :
Nous avons attendu et accompagné le bateau PULSION qui montrait quelques difficultés de moteur afin d’être sûr que la remontée du rio Para, embouchure de l’Amazone, se passerait dans de bonnes conditions car le courant peut se montrer redoutable. Petit mot sur PULSION, un joli DUFOUR 44 très bien mené par Catherine et Alain et qui font certainement partis des gens les plus agréables et les plus ouverts du rallye.
Nous arriverons au mouillage vers 22h30 sous une pluie diluvienne qui nous permettra de remplir en une nuit un réservoir complet soit 300 litres d’eau. Alléluia ….
Au petit matin, voici les 1ères images de l’Amazonie :
Et puis quelques petites frayeurs pour donner un peu de piment à cette dernière traversée en mer avec le rallye :
- le 1er jour : 2 évènements :
A la sortie du chenal vers 8h30 nous avons fait un arrêt pour aider RIGA dont la dérive est restée coincée vers le bas mais rien à faire. Il faudra sortir le bateau hors de l’eau ou au moins l’échouer.
Dans l’après-midi j’ai du hisser Philippe le long de l’enrouleur de génois car une vis du manchon était en train de se sauver. Philippe commence à travailler puis me demande de le descendre un peu et là grosse panique la drisse reste bloquée : je ne peux ni le monter ni le descendre. Il commence à pleuvoir, la houle est assez forte, Philippe s’accroche de toutes ses forces pour ne pas être balancé. Je vous passe les détails du « sauvetage » mais ça m’a pris 10 bonnes longues minutes pour débloquer cette drisse prise dans le winch. J’avais peur d’être obligée de couper cette saloperie de drisse et donc de voir Philippe tomber de quelques mètres en essayant d’amortir au mieux sa chute. Dans ces moments là notre force est décuplée et après un temps interminable, j’ai redescendu Philippe et nous sommes restés allongés plusieurs minutes tétanisés par les efforts fournis. J’ai même fini par vomir.
- 2ème jour :
Réveil brutal à 6h00 sous une pluie violente : le génaker est à l’eau. En fait le nœud de chaise tenant le génaker en haut du mât, mal fait par un copain, donc s’est défait. La drisse bien sûr est retombée à l’intérieur du mât et dans tout ça a cassé la girouette et déplacé les feux de route. Résultat : nous devrons remonter une 1ère fois pour remettre les feux en position puis une 2nde fois pour installer une nouvelle girouette quand nous la recevrons et une 3ème fois quand nous pourrons échouer Mowgli en position avant pour bien repasser les drisses dans le mât (merci à Prometa qui nous a fourni le plan de coupe de ce dernier).
Alors merci le copain et vive la navigation ! Mais bon avec tout ça vous comprenez que notre combat contre le vertige fini par porter ces fruits.
- le dernier jour :
Nous avons attendu et accompagné le bateau PULSION qui montrait quelques difficultés de moteur afin d’être sûr que la remontée du rio Para, embouchure de l’Amazone, se passerait dans de bonnes conditions car le courant peut se montrer redoutable. Petit mot sur PULSION, un joli DUFOUR 44 très bien mené par Catherine et Alain et qui font certainement partis des gens les plus agréables et les plus ouverts du rallye.
Nous arriverons au mouillage vers 22h30 sous une pluie diluvienne qui nous permettra de remplir en une nuit un réservoir complet soit 300 litres d’eau. Alléluia ….
Au petit matin, voici les 1ères images de l’Amazonie :
PULSION au lever de ce 1er jour