dimanche 23 mars 2008

BELEM : du 9 au 15 mars / amazonie en catamaran

Arrivée très attendue par la flotte et par la population de BELEM. Nous y sommes enfin, l’aventure amazonienne prend tout son sens.
Voahangy en vue de Belem

BELEM est une ville prenante, pleine de surprises et très attachante. Nous l’explorerons avec une guide locale, charmante, qui nous fera découvrir sa ville avec ses yeux d’amazonienne. Descendante d’une tribu indienne et fière d’être amazonienne, elle nous comblera d’anecdotes et de bons conseils pour la suite de notre périple. Notamment sur les piranhas : comment les pêcher, quelle variété est plus ou moins dangereuse et puis une description de toute cette vie aquatique dans l’amazone, ça vous donne des frissons. Moi personnellement je préfère monter au mât que de m’y baigner !!!
Le superbe marché « ver o peso » avec toute sa variété de fruits et légumes, ses étalages de crevettes et poissons, toutes ces échoppes vendant des plantes médicinales, chaussures, vêtements, l’artisanat local : vraiment fascinant. Les marchands nous faisant goûter leurs fruits tropicaux et offrant sans cesse des bananes à Emma et chassant les pickpockets qui s’approchaient un peu trop près de nous. Emma faisait sensation au marché, toutes ses amazoniennes voulant lui toucher les cheveux et lui baiser le front car il n’y a pas d’enfant blond en Amazonie.

Escapade à Cayenne / Guyane du 12 au 14 mars pour accueillir ma maman. J’ai donc laissé Philippe et Emma se débrouiller en petit couple et j’ai filé en territoire français. 1er choc en montant dans le taxi sur les ondes radio les débats sur les élections : Waouh, atterrissage brutal. 2ème choc : les prix pratiqués, depuis décembre que nous sommes au Brésil j’avais totalement oublié le coût de la vie en France. 3ème choc : la télévision, ça j’avais oublié depuis notre départ en juillet. Bref ces 3 points là ça ne me manque pas du tout. En revanche retrouver la saveur du pain, la qualité d’une eau transparente et ne riez pas avoir du papier WC triple épaisseur ça c’est du vrai luxe. J’ai passé un très agréable moment à Cayenne où les gens sont très serviables. Et puis un moment très particulier avec ma mère que je n’avais pas vu depuis août mais ça, ça reste entre elle et moi. Départ le 14 mars en début d’après midi avec beaucoup d’impatience afin de retrouver la petite famille. Vol très court entre Cayenne et Belem plutôt agréable mais alors l’arrivée au Brésil : catastrophe ! Nous sommes tombés sur un douanier tyrannique qui, je ne vais pas rentrer dans les détails, m’a mis une amende conséquente, m’a confisqué le foie gras que je destinais aux copains et qui après de multiples conciliabules et prières m’a toutefois laissé les gâteaux et bonbons destinés à Emma. Une vraie galère pendant 2 heures et ½. Nous avons dû partir sans le matériel pour le bateau car nous devions régler l’amende à la banque et bien sûr les banques étaient déjà fermées et ce pendant tout le week-end. Evidemment autre galère supplémentaire car le rallye part demain matin et si nous décidons de rester alors nous serons exclus du rallye et si nous partons, il n’y aura aucune liaison entre San Sebastien de Boa Vista où nous serons lundi et Belem. Après de nombreux appels téléphoniques et divers entretiens, le comité d’organisation du rallye (un grand merci encore pour leur compétence) obtient de nous affréter un petit avion privé départ lundi matin 1ère heure. (Ma pauvre maman, bonjour l’arrivée au Brésil). Heureusement qu’ensuite nous nous sommes rendus à la réception officielle avec le gouverneur de Belem (ou plutôt Mme le Gouverneur), bon OK nous on ne l’a pas rencontré à cause de cet abruti de douanier mais nous avons eu droit à un fabuleux spectacle de danses amazoniennes, un cocktail très sympa et un peu trop arrosé pour certains. Ce qui nous a permis de bien rire et de décompresser après ces désagréments.
Samedi matin : vite on saute dans un taxi avec ma mère, Emma et Arlette et nous voilà reparties au marché Ver o peso pour acheter quelques derniers fruits et colliers. 13h00 : départ de la transamazonienne avec l’escorte dorénavant d’un bateau chargé de militaires, pompiers et d’officiels.


Au parc aux oiseaux
Philippe et son copain Terry, Emma, Anne et Marc

Rencontre et abordage : de jeunes brésiliens visitant Mowgli