Bonjour à tous,
Merci encore à tous pour vos si gentils messages. Nous sommes très touchés de savoir que vous vous inquiétiez de notre arrivée à Salvador.
Pour répondre aux nombreuses questions posées :
1 – Pour relativiser les conditions de mer n’ont pas été aussi mauvaises et dangereuses que ça, seulement un peu plus dur qu’escomptées sur une transat par les alizés.
2- Ensuite concernant les drisses, le bateau si il est récent n’en a pas moins déjà près de 7000 miles de navigation au compteur (équivalent à 12500 km) ce qui représente 10 ans de navigation estivale sur les côtes françaises. Qui plus est, nous faisons attention à Mowgli et gérons le matériel mais nous aimons bien mener le bateau au mieux de ses possibilités ce qui sollicitent certains consommables. En résumé pour répondre à Pascale : oui Philippe est un peu fou !!!
Sur le plan technique : Philippe pense avoir à Dakar, après avoir vérifié le gréement, remonté la poulie de grand voile en la twistant d’un quart de tour ce qui aurait entraîné un frottement sur cette drisse et une casse prématurée ; les drisses suivantes ayant cassées car ce n’était pas leur utilisation première.
3 – Comment s’organisent nos veilles de nuit ?
Lorsque nous sommes proches des côtes, nos quarts sont les suivants : début de soirée ensemble jusqu’à 22h puis Philippe seul jusqu’à 1h00 du matin, relève assurée par Virginie de 1h00 à 4h00, Philippe de nouveau de 4 à 7h00 et moi de retour de 7h00 à 10h00 en même temps que le lever de la Mama dit la tornade. Nous profitons de la sieste d’Emma dans l’après midi pour faire une ½ h à 1h00 de sieste alternativement Philippe et moi.
La nuit le radar est en veille systématiquement.
Et le jour le radar est éteint mais nous allumons le détecteur de radar (Mer Veille).
Dans tous les cas de figures nous avons découvert l’AIS qui positionne sur notre écran tous les bateaux supérieurs à 25 mètres (hors pêcheurs pour l’instant) en nous indiquant leur cap, leur vitesse, leur taille et nos routes de convergence (ou d’éventuelle collision) à plus de 50 km de distance. Cette nouvelle technique est d’un confort incomparable.
En dehors des routes fréquentées, Philippe assure les veilles, seul toute la nuit, en dormant dans le carré et en ayant activé toutes les alarmes : radar, anti collision AIS, changement de cap, force et direction du vent. Je vous l’accorde c’est d’un grand confort pour moi et donc je prends la relève une grande partie de la matinée pour le laisser se reposer. C’est vraiment mon héros …
N’hésitez pas si vous avez d’autres questions. Mais si c’est pour avoir les coordonnées de la baby-sitter, n’y compter même pas !
Gros bisous et à plus.
Merci encore à tous pour vos si gentils messages. Nous sommes très touchés de savoir que vous vous inquiétiez de notre arrivée à Salvador.
Pour répondre aux nombreuses questions posées :
1 – Pour relativiser les conditions de mer n’ont pas été aussi mauvaises et dangereuses que ça, seulement un peu plus dur qu’escomptées sur une transat par les alizés.
2- Ensuite concernant les drisses, le bateau si il est récent n’en a pas moins déjà près de 7000 miles de navigation au compteur (équivalent à 12500 km) ce qui représente 10 ans de navigation estivale sur les côtes françaises. Qui plus est, nous faisons attention à Mowgli et gérons le matériel mais nous aimons bien mener le bateau au mieux de ses possibilités ce qui sollicitent certains consommables. En résumé pour répondre à Pascale : oui Philippe est un peu fou !!!
Sur le plan technique : Philippe pense avoir à Dakar, après avoir vérifié le gréement, remonté la poulie de grand voile en la twistant d’un quart de tour ce qui aurait entraîné un frottement sur cette drisse et une casse prématurée ; les drisses suivantes ayant cassées car ce n’était pas leur utilisation première.
3 – Comment s’organisent nos veilles de nuit ?
Lorsque nous sommes proches des côtes, nos quarts sont les suivants : début de soirée ensemble jusqu’à 22h puis Philippe seul jusqu’à 1h00 du matin, relève assurée par Virginie de 1h00 à 4h00, Philippe de nouveau de 4 à 7h00 et moi de retour de 7h00 à 10h00 en même temps que le lever de la Mama dit la tornade. Nous profitons de la sieste d’Emma dans l’après midi pour faire une ½ h à 1h00 de sieste alternativement Philippe et moi.
La nuit le radar est en veille systématiquement.
Et le jour le radar est éteint mais nous allumons le détecteur de radar (Mer Veille).
Dans tous les cas de figures nous avons découvert l’AIS qui positionne sur notre écran tous les bateaux supérieurs à 25 mètres (hors pêcheurs pour l’instant) en nous indiquant leur cap, leur vitesse, leur taille et nos routes de convergence (ou d’éventuelle collision) à plus de 50 km de distance. Cette nouvelle technique est d’un confort incomparable.
En dehors des routes fréquentées, Philippe assure les veilles, seul toute la nuit, en dormant dans le carré et en ayant activé toutes les alarmes : radar, anti collision AIS, changement de cap, force et direction du vent. Je vous l’accorde c’est d’un grand confort pour moi et donc je prends la relève une grande partie de la matinée pour le laisser se reposer. C’est vraiment mon héros …
N’hésitez pas si vous avez d’autres questions. Mais si c’est pour avoir les coordonnées de la baby-sitter, n’y compter même pas !
Gros bisous et à plus.