Tout d'abord rassurons tout le monde et félicitons Philippe qui est arrivé à bon port au Chili et que nous rejoignons demain. Mais ceci fera l'objet d'une belle page de blog avec récit de Philippe de sa navigation et de son passage du Cap Horn ainsi que de photos.
Pour ma part il me fallait bien finir cette "aventure terrienne" entre filles en vous entraînant dans cette ville palpitante de Buenos Aires. Je vous fais grâce du récit de notre mois et 1/2 de vie ici mais ne pas vous présenter en quelques images et légendes cette capitale de tous les contrastes aurait été un sacrilège.
Vibrante, sensuelle, festive, envahissante, exténuante, Buenos Aires est un spectacle perpétuel. A l'image de ses barrios (ses quartiers), c'est la reine de la diversité. Art, tango, shopping, foot, polo, palaces ou bidonvilles, aristocrates ou cartoneros (ces travailleurs informels à la recherche de matériaux recyclables dans les poubelles des quartiers riches), coquette ou sale (éviter les cacas de chiens sur les trottoirs devrait être déclaré sport national!), cette ville vous engloutit. Alors laissons-nous flâner et surprendre au détour d'une rue ... quelques instants de vie ... et chaleur, chaleur, chaleur ...
Sa fameuse Avenida 9 de Julio
et son obélisque
Buenos Aires est une ville de couleurs. Rien de tel qu'un petit saut dans le barrio de la Boca, certes très touristique mais son passage du Caminito et ses maisons pittoresques en tôle multicolore dégagent un charme particulier ...
Mais nul besoin de se rendre très loin car tout autour de vous, les artistes des rues parlent au travers des murs. Ici on dit que "les murs sont le journal du peuple".
Mais nul besoin de se rendre très loin car tout autour de vous, les artistes des rues parlent au travers des murs. Ici on dit que "les murs sont le journal du peuple".
Des couleurs et encore des couleurs qui envahissent l'espace ...
comme ce bus
ou le jeu d'équilibre des containers
Et la foule bigarrée et mouvante qui envahit elle-aussi l'espace ...
ou le jeu d'équilibre des containers
Et la foule bigarrée et mouvante qui envahit elle-aussi l'espace ...
Cette foule, on la retrouve même à San Telmo surtout lors de sa feria, c'est le marché aux puces qui a lieu tous les dimanches. Très difficile de s'y mouvoir avec Emma. Quartier lunatique et ancien avec ses vieux rails de tramway transperçant les pavés, ses danseurs et bonimenteurs, ses airs de canaille : j'adore ! C'est aussi dans ce quartier que nous verrons le plus beau spectacle de tango al Viejo Almacen.
Ah et les Cafetines ! C'est une institution par excellence. On y va pour lire le journal, prendre un café avec pan tostado, on y joue aux cartes, on s'y retrouve pour évoquer la vie, on y commente les derniers à coups du destin ...
Et puis un autre quartier, qui ressemble plus à un immense village, c'est Palermo où nous résidons. Ici c'est encore une autre histoire, des terrasses où se retrouve la jeunesse dorée, des boites de nuit, des chaines de télévision, des boutiques design et de mode ... une ambiance décalée entre tous ces fêtards et tous ces espaces de calme et de verdure parsemés de maisons et d'hôtels particuliers et de petits immeubles de luxe.
Moments de calme au jardin japonais ...
Moments de calme au jardin japonais ...
Emma et son frère Pierre se receuillant Détente au parc 3 de Febrero, le Central Parc des portenos.Et d'autres lieux mythiques de Buenos Aires, comme ce cimetière de Recoleta (certainement le quartier le plus distingué) où reposent les riches et célèbres de la ville. La tombe la plus visitée est celle d'Evita Peron.Autre nouveau bastion branché et résidentiel, Puerto Mader, l'ancien quartier des docks. Magnifiquement restauré nous prendrons plaisir à admirer cette oeuvre majeure : le Pont de la Femme. Enfin surtout moi, Emma est plutôt fixée sur la frégate Presidente Sarmiento, 1er bateau-école de la marine argentine transformé en musée que nous explorerons de fond en comble.Emma prête pour la relève.Et enfin et surtout quelques scènes de vie et scènes de notre vie ...
les promeneurs de chiens
des stands ou boutiques variés
Métier de rueDéfilé de l'association des Mères de la Place de Mai dont les enfants ont disparu, assassinés pendant la dictature militaire.
Des cartoneros
Musiciens ...
Musiciens ...
Epicerie dans le quartier de PalermoLes terrasses qui s'improvisent pour le déjeuner dominical
Ou des terrasses pour y faire des grimaces : Emma, Lauren & Pierre dans toute leur spendeur
Aujourd'hui est un jour particulier, un jour de fête,
et non je ne vais pas chez le coiffeur du coinje suis chez Queenies, le dernier salon à la mode manucure/pédicure ...
je me fais une beauté car ce soir c'est Noël
Dis Lauren & Pierre c'est quand qu'il arrive le papa noël avec mon papa sur son traineau ????
Parce que là c'est le soir du 31 et j'attends toujours !!!!
Et bien du coup c'est Thierry qui s'est joint à nous durant sa courte escale avant son départ sur l'Antarctique.Et évidemment qu'on ne pouvait pas rater l'occasion de jeter un oeil aux véhicules du Dakar : et bien ça a bien changé ! Et non Nathalie, Philippe n'aura pas le temps d'enfourcher sa moto pour les suivre ...
Alors avons-nous aimé Buenos Aires ? Oui. Pourrions-nous y vivre ? Non. Pour nous, trop de clameur, trop de bruit, trop de foule, trop de tout ... Ville attachante mais trop épuisante pour nous habituées à notre petit univers tranquille. En revanche nous y reviendrons avec un plaisir décuplé car faire découvrir cette ville à Philippe me parait indiscutable. Alors tchao, tchao Buenos Aires et à très bientôt.
Emma qui s'élance dans une danse endiablée avec ses "boas" quand je lui annonce "Papa est arrivé, nous prenons l'avion pour le retrouver"...
Dis Lauren & Pierre c'est quand qu'il arrive le papa noël avec mon papa sur son traineau ????
Parce que là c'est le soir du 31 et j'attends toujours !!!!
Et bien du coup c'est Thierry qui s'est joint à nous durant sa courte escale avant son départ sur l'Antarctique.Et évidemment qu'on ne pouvait pas rater l'occasion de jeter un oeil aux véhicules du Dakar : et bien ça a bien changé ! Et non Nathalie, Philippe n'aura pas le temps d'enfourcher sa moto pour les suivre ...
Alors avons-nous aimé Buenos Aires ? Oui. Pourrions-nous y vivre ? Non. Pour nous, trop de clameur, trop de bruit, trop de foule, trop de tout ... Ville attachante mais trop épuisante pour nous habituées à notre petit univers tranquille. En revanche nous y reviendrons avec un plaisir décuplé car faire découvrir cette ville à Philippe me parait indiscutable. Alors tchao, tchao Buenos Aires et à très bientôt.
Emma qui s'élance dans une danse endiablée avec ses "boas" quand je lui annonce "Papa est arrivé, nous prenons l'avion pour le retrouver"...