20 mars 2009.
Commençons tout de suite par des conseils pour nos amis navigateurs car tout se dit sur comment ou non naviguer aux Galápagos avec son bateau. Alors oubliez tout, une seule façon de le faire : prenez votre courage à 2 mains, soyez très patient et contacter les autorités équatoriennes plusieurs mois à l’avance pour demander les autorisations adéquates.
2 possibilités : soit pour avoir un guide à votre bord (obligatoire) et naviguer dans certaines zones du parc, cette solution est extrêmement onéreuse, entre 4 à 6 bateaux par mois bénéficient de cette autorisation mais souvent il s’agit de bateaux de recherches.
La 2nde beaucoup plus envisageable est de demander une autorisation pour pouvoir rallier et uniquement rallier les ports de 4 iles.
Sinon comme pour tous les autres voiliers, votre 1er port d’arrivée restera votre dernier et vous devrez prendre un agent qui vous fera toutes les formalités administratives. Pour les excursions vous devez faire appel à des compagnies habilitées.
Bref cela peut paraître rébarbatif et restrictif mais c’est à ce prix que les Galápagos restent ce sanctuaire, cet havre de paix pour toutes ces espèces.
Les Galápagos ? Waouh, j’ai beaucoup de difficulté à vous exprimer en mots les sensations dégagées par cet archipel unique au monde pour sa faune et sa flore, ce sanctuaire spectaculaire qui vous fait côtoyer aussi bien des otaries, des baleines, des dauphins, des raies, des prédateurs (requins de récif, requins des Galápagos, requins-tigres, requins-marteaux, orques), des poissons multicolores énormes, des oiseaux par milliers (fous à pattes bleues, fous masqués, pinsons de Darwin, frégates …), des iguanes terrestres et marins, des tortues géantes. Chaque nouvelle excursion apporte son lot de nouveautés, d’émerveillement.
Grace aux règles d’observation strictement appliquées pour protéger les espèces des méfaits de l’homme, aujourd’hui ces mêmes espèces ne nous craignent plus et on peut désormais les approcher comme nulle part ailleurs.Un exemple ? Pour notre 1ère excursion avec nos amis Annie & Jean-Paul, nous prenons la direction de l’ile de Floreana. 2 heures de vedette rapide pour s’y rendre, et là nos 2 amis restent ébahis par la baleine croisant notre route, suivie de peu par une bande de dauphins venant pirouetter à l’avant du bateau et pour finir un banc énorme de raies. Une journée qui commençait très bien. Ensuite belle promenade dans l’ile afin de découvrir les cavernes des pirates et les fameuses tortues géantes, celles qui ont données leur nom à l’archipel, les Galápagos. Et puis l’après-midi direction 2 spots de snorkeling absolument grandioses : Annie s’est retrouvée face à un très beau spécimen de requin des Galápagos (pour une 1ère rencontre je vous assure il fallait avoir le cœur attaché) puis nous avons traversé un banc d’énormes poissons multicolores pour finir sur la merveille des merveilles, nager avec les otaries. Nous étions au milieu d’une dizaine d’otaries, très joueuses et pas peureuses, qui prenaient un malin plaisir à foncer sur vous pour s’arrêter brutalement à 1 cm de votre masque, vous regardaient dans les yeux et prenaient une grande inspiration pour vous souffler de grosses bulles sous votre nez. La 1ère fois ça surprend, vous avalez un peu d’eau, la 2ème fois vous éclatez de rire, vous avalez encore un peu d’eau et la 3ème fois vous vous dites elles ne m’auront pas et vous tentez de faire également de grosses bulles, vous oubliez votre tuba et donc vous buvez encore la tasse. Tout cela à une vitesse prodigieuse car elles sont d’une rapidité et d’une grâce inimaginables. Nous avons été entourés par ces formidables fusées marines qui s’enroulaient autour de nous, nous passaient en-dessous, en-dessus, en-travers : un ballet ininterrompu ! Le plus beau spectacle que nous n’ayons jamais vu. Et puis une otarie, particulièrement espiègle, a profité que Philippe s’était accroché à un rocher au fond de l’eau pour l’approcher par derrière, lui prendre une palme dans sa gueule et le tirait en arrière. Philippe était persuadé que c’était moi qui voulait lui montrer quelque chose : sympa d’être confondue avec une otarie ! Philippe et Jean-Paul ont vérifié la palme, elle était intacte. Il s’agissait bien de jeu. Plus tard sous nos yeux ébahis de grandes raies sauteront à la verticale à une hauteur conséquente, le guide nous expliquant qu’elles se débarrassent ainsi de leurs parasites.
Vous en voulez encore ?
2ème jour d’excursion, nous allons sur l’ile Seymour pour cette fois-ci approcher en particulier les oiseaux, notamment les fous à pattes bleues et les frégates, pas farouches non plus car n’hésitant à couver leurs œufs au milieu du chemin ou à s’exhiber avec leur parade d’amour devant nos yeux innocents … ben oui, pensez à Emma !!!
Commençons tout de suite par des conseils pour nos amis navigateurs car tout se dit sur comment ou non naviguer aux Galápagos avec son bateau. Alors oubliez tout, une seule façon de le faire : prenez votre courage à 2 mains, soyez très patient et contacter les autorités équatoriennes plusieurs mois à l’avance pour demander les autorisations adéquates.
2 possibilités : soit pour avoir un guide à votre bord (obligatoire) et naviguer dans certaines zones du parc, cette solution est extrêmement onéreuse, entre 4 à 6 bateaux par mois bénéficient de cette autorisation mais souvent il s’agit de bateaux de recherches.
La 2nde beaucoup plus envisageable est de demander une autorisation pour pouvoir rallier et uniquement rallier les ports de 4 iles.
Sinon comme pour tous les autres voiliers, votre 1er port d’arrivée restera votre dernier et vous devrez prendre un agent qui vous fera toutes les formalités administratives. Pour les excursions vous devez faire appel à des compagnies habilitées.
Bref cela peut paraître rébarbatif et restrictif mais c’est à ce prix que les Galápagos restent ce sanctuaire, cet havre de paix pour toutes ces espèces.
Les Galápagos ? Waouh, j’ai beaucoup de difficulté à vous exprimer en mots les sensations dégagées par cet archipel unique au monde pour sa faune et sa flore, ce sanctuaire spectaculaire qui vous fait côtoyer aussi bien des otaries, des baleines, des dauphins, des raies, des prédateurs (requins de récif, requins des Galápagos, requins-tigres, requins-marteaux, orques), des poissons multicolores énormes, des oiseaux par milliers (fous à pattes bleues, fous masqués, pinsons de Darwin, frégates …), des iguanes terrestres et marins, des tortues géantes. Chaque nouvelle excursion apporte son lot de nouveautés, d’émerveillement.
Grace aux règles d’observation strictement appliquées pour protéger les espèces des méfaits de l’homme, aujourd’hui ces mêmes espèces ne nous craignent plus et on peut désormais les approcher comme nulle part ailleurs.Un exemple ? Pour notre 1ère excursion avec nos amis Annie & Jean-Paul, nous prenons la direction de l’ile de Floreana. 2 heures de vedette rapide pour s’y rendre, et là nos 2 amis restent ébahis par la baleine croisant notre route, suivie de peu par une bande de dauphins venant pirouetter à l’avant du bateau et pour finir un banc énorme de raies. Une journée qui commençait très bien. Ensuite belle promenade dans l’ile afin de découvrir les cavernes des pirates et les fameuses tortues géantes, celles qui ont données leur nom à l’archipel, les Galápagos. Et puis l’après-midi direction 2 spots de snorkeling absolument grandioses : Annie s’est retrouvée face à un très beau spécimen de requin des Galápagos (pour une 1ère rencontre je vous assure il fallait avoir le cœur attaché) puis nous avons traversé un banc d’énormes poissons multicolores pour finir sur la merveille des merveilles, nager avec les otaries. Nous étions au milieu d’une dizaine d’otaries, très joueuses et pas peureuses, qui prenaient un malin plaisir à foncer sur vous pour s’arrêter brutalement à 1 cm de votre masque, vous regardaient dans les yeux et prenaient une grande inspiration pour vous souffler de grosses bulles sous votre nez. La 1ère fois ça surprend, vous avalez un peu d’eau, la 2ème fois vous éclatez de rire, vous avalez encore un peu d’eau et la 3ème fois vous vous dites elles ne m’auront pas et vous tentez de faire également de grosses bulles, vous oubliez votre tuba et donc vous buvez encore la tasse. Tout cela à une vitesse prodigieuse car elles sont d’une rapidité et d’une grâce inimaginables. Nous avons été entourés par ces formidables fusées marines qui s’enroulaient autour de nous, nous passaient en-dessous, en-dessus, en-travers : un ballet ininterrompu ! Le plus beau spectacle que nous n’ayons jamais vu. Et puis une otarie, particulièrement espiègle, a profité que Philippe s’était accroché à un rocher au fond de l’eau pour l’approcher par derrière, lui prendre une palme dans sa gueule et le tirait en arrière. Philippe était persuadé que c’était moi qui voulait lui montrer quelque chose : sympa d’être confondue avec une otarie ! Philippe et Jean-Paul ont vérifié la palme, elle était intacte. Il s’agissait bien de jeu. Plus tard sous nos yeux ébahis de grandes raies sauteront à la verticale à une hauteur conséquente, le guide nous expliquant qu’elles se débarrassent ainsi de leurs parasites.
Vous en voulez encore ?
2ème jour d’excursion, nous allons sur l’ile Seymour pour cette fois-ci approcher en particulier les oiseaux, notamment les fous à pattes bleues et les frégates, pas farouches non plus car n’hésitant à couver leurs œufs au milieu du chemin ou à s’exhiber avec leur parade d’amour devant nos yeux innocents … ben oui, pensez à Emma !!!
Danse erotique du fou
Voici le resultat plus tard ... Voici pourquoi on les appelle pattes bleues Les iguanes terrestres nous feront l’honneur de poser pour nos objectifs, contrairement aux iguanes marins ou iguanes de lave entassés les uns sur les autres (promiscuité de rigueur) qui auraient tendance à cracher vers vous.
Iguane terrestre Iguanes marinsEt puis nous nous sommes approchés de la plage pour admirer le jeu des otaries et profitez de ce moment pour photographier quelques spécimens fort sympathiques. seraient-elles fachees ...Le papa arrive ...Tout ça peut vous paraître étrange voire difficilement crédible car effectivement tous ces animaux sont réellement à portée de main et ne s’enfuient pas à votre approche. C’est ce qui fait la particularité des Galápagos ils n’ont, respectivement chacun sur leur île, aucun prédateur, pas plus qu’humain qu’animal, d’où leur comportement serein en toute occasion.
Je continue encore ?
Balade à cheval sur l’ile d’Isabela et découverte du volcan de la Sierra Negra avec ses tunnels de lave dans un décor de désolation digne d’un film de science-fiction, admirez ces cavaliers émérites.
Puis on ne s’en lasse pas, nouvelles plongées avec un requin à pointes blanches, des myriades de poissons multicolores et ces coquines d’otaries le tout dans un décor hollywoodien à l’entrée d’une grotte marine. Ensuite vous allez observer les pingouins et vous finissez la journée sur un promontoire pour mirer une dizaine de requins à pointe blanche dans leur repaire de reproduction. Annie me confirmait qu’elle se sentait mieux à les observer du dessus et vous, qu’en pensez-vous ?
Et juste après le départ de nos amis, je téléphonais à ma mère quand soudain je vois une grosse otarie prendre son élan et sauter dans notre jupe. Le temps que je finisse ma conversation et que je file prendre mon appareil photo, elle était repartie : le seul prédateur qu’elle avait croisé dans sa vie, se nomme Emma !!!
Nous irons bien sûr visiter la station de recherches Charles Darwin pour rencontrer le fameux Lonesome George, le dernier survivant des tortues géantes de la sous-espèce de l’Isla Pinta. Les chances qu’il succombe aux charmes d’une femelle sont bien minces car il entre dans sa 90ème année et jusqu’à maintenant aucune n’a trouvé grâce à ses yeux.
Outre les beautés des Galápagos nous y ferons également des rencontres atypiques comme cette famille anglo-américaine (vivant en France) et partie avec leurs 2 garçons pour une année de voyage autour du monde (sacs à dos) en suivant la migration des baleines ou encore ce new-yorkais pur jus, Bob, préférant l’aventure aux Galápagos et laissant sa femme et ses enfants profiter des joies des parcs de Disney en Floride.
Une aventure en pousse une autre c’est maintenant les préparatifs pour la grande traversée du Pacifique, 6000 km et plus de 3 semaines sans terre ni escale possible. Pour moi un vrai challenge, Philippe comme d’habitude n’a qu’une envie, d’y aller. Alors allons-y, départ prévu la semaine prochaine en fonction de la météo.
Jean-Paul, skipper Farniente ... Emma et son copain pelican Un nouveau pensionnaire
Je continue encore ?
Balade à cheval sur l’ile d’Isabela et découverte du volcan de la Sierra Negra avec ses tunnels de lave dans un décor de désolation digne d’un film de science-fiction, admirez ces cavaliers émérites.
Annie en tete
Le cow-boy ...Puis on ne s’en lasse pas, nouvelles plongées avec un requin à pointes blanches, des myriades de poissons multicolores et ces coquines d’otaries le tout dans un décor hollywoodien à l’entrée d’une grotte marine. Ensuite vous allez observer les pingouins et vous finissez la journée sur un promontoire pour mirer une dizaine de requins à pointe blanche dans leur repaire de reproduction. Annie me confirmait qu’elle se sentait mieux à les observer du dessus et vous, qu’en pensez-vous ?
Et juste après le départ de nos amis, je téléphonais à ma mère quand soudain je vois une grosse otarie prendre son élan et sauter dans notre jupe. Le temps que je finisse ma conversation et que je file prendre mon appareil photo, elle était repartie : le seul prédateur qu’elle avait croisé dans sa vie, se nomme Emma !!!
Nous irons bien sûr visiter la station de recherches Charles Darwin pour rencontrer le fameux Lonesome George, le dernier survivant des tortues géantes de la sous-espèce de l’Isla Pinta. Les chances qu’il succombe aux charmes d’une femelle sont bien minces car il entre dans sa 90ème année et jusqu’à maintenant aucune n’a trouvé grâce à ses yeux.
Outre les beautés des Galápagos nous y ferons également des rencontres atypiques comme cette famille anglo-américaine (vivant en France) et partie avec leurs 2 garçons pour une année de voyage autour du monde (sacs à dos) en suivant la migration des baleines ou encore ce new-yorkais pur jus, Bob, préférant l’aventure aux Galápagos et laissant sa femme et ses enfants profiter des joies des parcs de Disney en Floride.
Une aventure en pousse une autre c’est maintenant les préparatifs pour la grande traversée du Pacifique, 6000 km et plus de 3 semaines sans terre ni escale possible. Pour moi un vrai challenge, Philippe comme d’habitude n’a qu’une envie, d’y aller. Alors allons-y, départ prévu la semaine prochaine en fonction de la météo.
Quelques photos de notre semaine avec Annie et Jean-Paul
Une Equipe de choc ...En pleine lecture ...Echauffement avant baignade avec les otariesJean-Paul, skipper Farniente ... Emma et son copain pelican Un nouveau pensionnaire