GUADELOUPE : Marina de Bas du Fort à Pointe à Pitre

Jeudi 19 juin : Arrivée très matinale et heureusement car nous avons passé la journée à essayer de réparer les dégâts occasionnés par les 150 litres d’eau de mer ayant envahis notre cabine. Opération grand nettoyage ou plutôt récurage. Laborieusement nous avons sortis notre matelas imbibé, essoré toute l’eau, vidé les planchers, en résumé nous avons tout nettoyé du sol au plafond. Même les vêtements de Philippe ont eu droit au bain de mer et ont terminé au pressing. La dame de ce pressing en était d’ailleurs ravie. Belle journée pour elle !

Le seul moment drôle de cette journée fût la visite de Philippe aux douanes pour effectuer les formalités d’entrée (et oui même en territoire français vous devez le faire). Philippe entre dans les bureaux officiels et voit un douanier seul sans grand papier sur son grand bureau occupé à regarder la télévision. Il s’agissait d’un jeu avec le présentateur Naguy (ne me demandez pas le titre) où plusieurs réponses à 1 question sont proposées. Philippe s’est donc pris au jeu avec le douanier et les voilà partis à répondre tous les 2. Exemple de question : comment s’appelle la voiture qui suit une course cycliste ? Réponse A : la voiture pelle à poussière / Réponse B : la voiture aspirateur / Réponse C : la voiture serpillère / Réponse D : la voiture balai. Et voilà notre douanier tout fier et tout sourire de répondre à mon Philippe réponse D. Un douanier bien sympathique et faisant au bout du compte bien son travail, peut-être un exemple à suivre pour les autres douaniers. A priori Naguy c’est bénéfique.

Le jour suivant, Philippe a couru tous les magasins d’électronique marine pour faire quelques devis pour des modifications, ce qui nous oblige à revenir en Guadeloupe la semaine prochaine pour effectuer les travaux. Il a fallu également déposer le génois pour refaire la couture. Puis courses au supermarché, waouh, nous avions perdu la notion de cette multiplicité de choix qui s’offre à vous dans nos supermarchés français.
Le samedi a été plus cool, petite balade pour découvrir un peu de ce territoire et puis repos pour se préparer à la fête de la musique.
Et puis dimanche nous avons fêté l’arrivée de nos amis, Michelle et Richard qui vont rester avec nous toute la semaine.

Et soulignons également le courage de notre ami, Thierry d'Alofi, qui a appris vendredi qu'il commençait son job dès lundi. Effectivement Alofi fait une pause pendant la période cyclonique et Thierry ayant eu une proposition de travail en Guadeloupe, nos chers amis restent donc à quai pour les 5 mois à venir. Nous lui avons donc souhaiter dès vendredi de passer un bon week-end. Et lundi matin très tôt, j'ai déposé sur Alofi un petit paquet à l'attention de Thierry contenant un pain au chocolat, une compote et une sucette avec un petit mot "un goûter pour lui redonner des forces pour sa rentrée".

Nous sommes mardi matin et nous partons en direction des Saintes. Alors à la semaine prochaine pour un nouvel épisode ...

17 juin : Bye Bye les BVI

Voilà c’est notre dernier jour dans les BVI, nous repartons à Virgin Gorda pour une dernière plongée aux Baths.
Une fenêtre météo plus clémente que les jours à venir nous incite à partir dès le début de l’après-midi. Direction la Guadeloupe pour 2 jours de navigation non confortable (c’est peu de le dire !), il nous faut arriver dans la matinée du 19 car une grosse dépression est annoncée avec de forts vents. Je profite donc de notre matinée aux Baths pour préparer à manger pour les 2 jours à venir. Bien m’en a pris !
1ère nuit en mer très, très agitée et marquée par un peu de mélancolie car pendant ce temps nos amis Voahangy, Terry passent le canal de Panama. Et oui tristesse car cette fois-ci ils sont partis et désormais loin de nous.

Donc comme je le disais précédemment navigation peu agréable marquée également par 2 incidents : notre capot de cabine défectueux conjugué aux vagues déferlant sur Mowgli avec pour résultat l’inondation de notre cabine et effets s’y référant. Puis dans l’après-midi du 2ème jour une couture du génois cède, il nous faut donc ranger la voile et mettre les moteurs pour arriver à temps. Le passage du Canal des Saintes réputé « montagnes russes » se fera de nuit mais c’est la pleine lune donc génial et en comparaison de nos 2 jours nous semble plutôt cool malgré des pointes de vent de 34 nœuds.

Le génois décousu

Les BVI (British Virgin Islands) : Retour à l’épave du Chikuzen

Journée superbe et riche en émotions. Dès le réveil nous voici surpris par une tête surgissant près de Mowgli, une tortue impavide faisant sa promenade matinale.

Puis départ pour visiter enfin cette épave que nous n’avions pu trouver (cf Marina Cay Island), un club de plongée complaisant nous a indiqué les bonnes coordonnées GPS. Un vrai bonheur. Une plongée en bouteille et en masque/tuba qui nous a tous subjuguée : fortes émotions quand dès la mise à l’eau il nous a fallu traverser un banc de gros barracudas puis en nous approchant de l’épave une ombre surgissant du fond et s’approchant de nous, un beau requin (waouh, les frissons !). Ne l’ayant pas intéressé il a effectué un beau virage pour s’en retourner dans le fond mais croyez moi nous l’avions à l’œil (surtout moi) et lui aussi pendant toute la durée de la plongée. Puis de pouvoir jouir de cette vision d’un bateau couché à 20 mètres de profondeur, la plus haute partie étant à 8 mètres, de voir se dessiner tous les contours et détails de cette coque, d’y voir la vie grouillante de tous ces poissons ayant colonisés cette épave et soudain 2 majestueuses raies léopard qui commencent leur ballet aquatique : vous en perdez le souffle.
Juste un regret, celui de n’avoir pas filmé pour vous …

Mowgli à 5 mètres de l'épave

Les BVI (British Virgin Islands) : Peter Island & Fête des pères

Joli mouillage à Deadman’s Bay. Nous ferons une belle randonnée pour découvrir une vue superbe à partir des hauteurs.

Les papas/maris ayant été très gentils et particulièrement ce jour là, nous fêtons ce grand évènement autour d’une table sur la plage, pieds plongés dans le sable, grillade au menu, ambiance très chaleureuse.
J’en profite pour faire un gros bisou à mon papa.

Ok vous allez penser que le paragraphe sur la fête des pères est court mais c'est bien connu les hommes sont pudiques .....

Les BVI (British Virgin Islands): Pelican Island et Norman Island

Notre parcours dans les BVI Pelican Island : The Indians
Pendant que certains courraient aux bureaux de tabacs et autres pour acheter les jeux de loterie (cause vendredi 13), nous étions face à ces rochers appelés les Indiens. Plongée bouteilles pour ces messieurs pendant que les dames préparaient le déjeuner (même en bateau certaines habitudes ne changent pas !)

Les aventuriers partent en exploration Voulez vous les suivre ?

Norman Island
Après avoir été à la recherche de l'épave nous voici partis en exploration en famille à la recherche du trésor.
Norman Island est célèbre pour ses grottes et son fameux trésor. Selon certains, Robert L. Stevenson aurait eu connaissance de la découverte de ce trésor par une vieille lettre d’un aïeul et se serait inspiré de ce récit pour écrire son célèbre roman « L’île au trésor ». Gageons qu’il reste encore quelques doublons espagnols ….

The Caves (les fameuses grottes)

Les BVI (British Virgin Islands): JOST VAN DYCK – du 10 au 13 juin

Jost Van Dyck compte moins de 200 habitants, son nom lui viendrait d’un pirate hollandais.

SANDY CAY
En nous rendant à Sandy Cay nous avons été très surpris par un hélicoptère tournant autour de nous, puis il a commencé à descendre très bas et 2 types avec des énormes objectifs photos ont commencé à mitrailler Mowgli. Ils l’ont pris sous tous les angles et c’était vraiment incroyable de voir cet hélicoptère tournoyé autour de nous. Après de grands coucous, chacun a repris sa route. Quel tombeur ce Mowgli !!!

Mouillage sur cet îlot qui s’est terminé par un apéritif au coucher du soleil : délectable. Il nous a juste fallu batailler contre quelques bestioles qui cherchaient à nous dévorer. Mais le vin blanc glacé était trop savoureux pour abréger ce délicieux moment. Sauf que dans la nuit Fabienne et moi avons été réveillées par des picotements terribles, nous avions été dévorées par les « puces de sable ». Démangeaisons incontrôlables et piqûres non esthétiques feront partie de notre quotidien pendant quelques jours.

GREAT HARBOUR Le 12 juin
C’est l’unique village de l’île. La baie est donc très encombrée de bateaux charters et autres mais la très belle plage et le désir d’aller au bar le plus réputé des BVI.
Le Foxy’s Bar, arrêt obligatoire pour déguster une petite bière. Ambiance musicale chaleureuse puis chaude au fur et à mesure de la soirée et du punch local qui coule. Nous y avons rencontré une bordelaise mariée à un « virginien ? ». Tourdumondiste à sa façon, elle travaille à bord du paquebot World. Cette histoire est étonnante car ce paquebot est totalement privé, des particuliers ayant acheté une cabine comme on achète un appartement. Et ces propriétaires de cabine vont et viennent à bord à leur convenance et en fonction du programme du bateau. Cette jeune femme rentrait d’un périple de 6 mois et d’Afrique du Sud et le paquebot se dirigeait cet été en Turquie.

En chemin ....

Les BVI (British Virgin Islands) en catamaran : TORTOLA – du 9 au 10 juin

CANE GARDEN BAY – le 9 juin
Excellent mouillage devant une jolie plage bordée de cocotiers mais très fréquenté par les bateaux charters. En toute honnêteté, les BVI sont un vrai paradis de la voile avec toutes ces petites îles très proches les unes des autres, mais il est très difficile de trouver un endroit désert.
Mais nous étions à Cane Garden Bay pour une raison très particulière : nous avions rendez vous dans un charmant restaurant avec music live pour y fêter les 9 ans de Manon. Alors BON ANNIVERSAIRE MANON ….

ROAD TOWN
Le compresseur de bouteilles de plongée en panne, élément aussi indispensable pour Philippe que le frigo pour Emma, nous décidons de faire un stop à la capitale des BVI, soit Road Town. Les 60 kg à porter pour sortir ce compresseur nous incitent à aller au ponton. Opération bien menée, le lendemain midi nous repartons avec le compresseur réparé et des bouteilles de plongée neuves.

Petit câlin dans le hamac Nous croiserons en sortant une sorte de dockwise (cargo transport de bateaux).

Les BVI (British Virgin Islands): VIRGIN GORDA – du 4 au 8 juin

LES BATHS
Pour notre 1ère étape aux BVI nous avons choisi l’île de Virgin Gorda. Après un passage éclair à Spanish Town pour faire nos papiers d’entrée, nous sommes repartis dès le lendemain matin très tôt pour nous rendre aux Baths : les fameux « Baths », formidable paysage de blocs de granit polis dans une eau cristalline où vous effectuez des plongées en tuba de toutes beautés. Nous n’avions jamais autant vu de poissons en une seule plongée. Les Baths sont réputés pour être les petites Seychelles. Un petit aperçu ?



Les poissons dessinés par Emma depuis ces plongées

PRICKY PEAR ISLAND

Ensuite direction Pricky Pear, je faisais la sieste tranquillement avec Emma dans le hamac quand soudain un bruit assourdissant de moteurs m’a fait relever la tête. Predator se lançait à l’assaut de Mowgli, voici le spécimen. En fait petite visite surprise des douanes, ils étaient 5 à bord et 5 gars bien costauds, gilets pare-balles, armés (un vrai arsenal), pour contrôle des papiers : « your documents, please », Alofi n’y a pas échappé également. Les mamans, ne vous inquiétez pas : tout c’est très bien passé !

NECKER ISLAND
Lendemain autre mouillage sur cette île privée, Necker Island, appartenant au propriétaire de l’empire Virgin, Richard Branson.

Petit ilôt face à Necker Island

Là autre visite surprise, un barracuda quasi apprivoisé a passé son temps scotché à l’arrière de nos jupes. A notre première plongée quand je suis tombée nez à nez avec lui j’ai eu pendant quelques instants de gros frissons. Nous avons fini par sympathiser et à jouer ensemble. Je mettais ma main dans l’eau et ce vieux pépère (vu la rapidité de la bête, j’en conclus qu’il avait pris sa retraite ici) venait quasiment me chatouiller les doigts.

C’est également ici qu’Emma et moi rencontrerons pour la 1ère fois un petit requin, petit certes mais requin tout de même. Moi qui appréhendais cette inéluctable rencontre en suis sortie toute ragaillardie. Effectivement le pauvre, il a eu plus peur que nous.

MARINA CAY ISLAND
Petite halte le soir où nous avons dîné en amoureux grâce à la gentillesse de la famille Alofi ayant pris Emma en pension.

Le lendemain matin nous avons tenté une nouvelle expérience :

Et non Philippe ne sert pas d’appât humain en se faisant tracter. Nous étions tout simplement à la recherche d’une épave pour que ces messieurs puissent plonger. Impossible de la localiser, les données sur la carte n’étant pas correctes; Philippe observait donc sous l’eau pendant que Thierry était monté dans la 2ème barre de flèches.
Méthode originale, non?

ST BARTH : du 2 au 3 juin 2008

65 miles parcourus depuis Barbuda.
Nous avons pêché un très gros barracuda, il a fallu batailler pour éviter ses dents bien aiguisées. Quand il m’a vu arriver avec la machette, il a fait le mort !!!

Escale courte dans cette petite île si belle, si escarpée, qui vous offre des panoramas à couper le souffle.
10 ans après me voilà revenue ici mais cette fois ci par la voie des mers, arrivée toute aussi émouvante et spectaculaire que l’arrivée par les airs.

BARBUDA : Vidéo Emma le 30 mai 2008

Comme promis la fameuse vidéo !

BARBUDA le 30 mai : les 3 ans d’Emma

Aujourd’hui est un grand jour pour notre petite fée.
Bon anniversaire Emma.
Pour tes 3 ans, nous avons trouvé une jolie plage pour aller « au bain » comme tu le dis si bien. Tu as collecté, je pense, les seuls cailloux qui existaient de cette plage de sable blanc.


LA VIDEO NE PASSE PAS AU TELECHARGEMENT; VOUS L'AUREZ LA PROCHAINE FOIS. DESOLEE...

Nous avons soufflé les bougies avec toute la famille Alofi, nous avons fêté par la même occasion 1 grande nouvelle : les passages en classe supérieure de Paul et Manon. Bravo à vous 2 et aussi un grand bravo aux parents.
Emma aura aussi la belle surprise d’avoir son amie Anne au téléphone satellite : c’était très émouvant.
Emma qui sait si bien dire YES et encore mieux NON. Le véritable marin dans la famille c’est elle : que nous soyons au ponton, au mouillage ou en navigation, qu’importe le temps, toujours elle a le pied si sûr et sa moue coquine.

A toi, tout notre amour….

Quelques photos de notre bien le plus précieux ….

Observez bien papa, Paul et Manon : comment souffler les bougies ...

Entrainement pour le tour du monde en tricycle sur catamaran

Notre blague preferee pour faire peur a maman Les meilleurs bains du monde : avec mon papa ...

BARBUDA le 29 mai : MOWGLI a 1 an

Mowgli, 1 an.
Un court bilan récapitulatif : 11 000 miles, la Méditerranée, l’Atlantique, 1 000 miles sur l’ Amazone, la mer des Caraïbes, un passage dans l’hémisphère sud, mais surtout une superbe ballade en famille, des amis, pour moi en plus une vraie découverte avec mon ami Terry que j’ ai hâte de retrouver pour un petit papotage autour d’un sundowner, et Thierry avec qui on a encore beaucoup à partager et qui me fait voir aussi le voyage d’une façon un peu différente, que de chemin parcouru avec lui depuis les Canaries …….
Le bateau est encore en meilleure condition qu’au début compte-tenu du rodage et débogage inhérent à la jeunesse. Ce Mowgli est exactement ce que l’on attendait de notre bateau de grand voyage, sécurité d’abord, confort de pullman, et ne rechignant pas à faire de bonnes moyennes dès lors qu’on le cravache un peu (les moyennes sont en générale de 170 miles par jour et régulièrement 190 quand les conditions sont un peu favorables.). En dehors de quelques investissements de sécurité électronique ( 2ème pilote automatique, un buzzer de radar extérieur pour les quarts de nuit si agréables dans le cockpit, un transpondeur AIS pour être vu par tout le monde et par tout temps), les seuls modifs vont être une ventilation supplémentaire dans le bateau pour quand les conditions de mer ou de pluies nous obligent à fermer tous les capots et des échelles de bain certes moins esthétiques mais plus efficaces. Bref étonnamment peu de modifs pour un nouveau bateau.
On savait que notre projet nous passionnait, on ne doutait pas qu’ il fallait le faire tout de suite sans céder aux peurs communes qui vous font remettre tous vos projets à un éventuel futur, ce qui est aussi souvent la meilleure façon de ne pas faire face à ses peurs, nous voulions nous inscrire dans l’action après une juste réflexion et pas seulement dans la contemplation et non pas parmi les donneurs de leçon. Ce package était très maitrisé, mais la bonne surprise c’est que l’intérieur de cette enveloppe, le déroulement de notre projet qui était pour nous une véritable inconnue est encore plus enthousiasment que prévu, parsemé de doutes, de remises en causes mais aussi et surtout de réalisations, de choix assumés, de risques mesurés et tentés, de succès. Pour nous la vie c’est l’aventure, merci Mowgli et bon anniversaire.

Ecrit par Philippe.

ANTIGUA & BARBUDA : du 22 mai au 1er juin 2008

Distance parcourue depuis la Barbade : 285 miles. Très belle navigation, personne n’est malade !!!
Arrivée à English Harbour, repaire du fameux Amiral Nelson, héros de mon cher et tendre. Entrée surprenante que vous découvrez au dernier moment en longeant les fameuses colonnes dites d’Hercule.English Harbour Véritable pèlerinage pour cette mecque des voiliers : célèbre également pour le fameux rassemblement la « Antigua Week Race ». Nous y aurons la surprise de découvrir quelques fabuleux voiliers de course comme le Steinlager avec lequel Peter Blake gagna à son époque la Withbread en remportant toutes les étapes.Petite ballade également à St John’s Harbour, capitale d’Antigua. Ville ne vivant que de l’arrivée de ces énormes paquebots déversant quelques milliers de touristes pour la journée. A peine le paquebot a-t-il commencé le signal de rappel de ces troupes que les commerces commencent à fermer. Ca demeure une escale sympa pour quelques heures.
Nous y aurons la malchance d’y faire nos papiers de sortie de territoire, je dis malchance car les douanières se sont montrées très désagréables : allez savoir pourquoi. Je tiens à le préciser car c’est la 1ère fois que cela nous arrive. Pauvre Philippe qui a du subir leur interrogatoire : une des douanières avait un problème existentiel de savoir pourquoi Emma était déclarée en « crew » (équipage) et non en « passager » (passager). Philippe lui explique qu’il en a toujours était ainsi dans tous les autres pays et que de surcroît Emma étant toujours à bord du bateau fait bien partie de l’équipage. Elle rétorquant qu’Emma n’étant pas capable d’aider dans les manœuvres du bateau, elle était donc passagère. Alors Philippe lui a très gentiment dit qu’elle devrait se déplacer sur Mowgli afin de voir Emma aider son papa à remonter l’annexe ou à « wincher ». Ca paraît complètement délirant mais cela aura pris quelques heures à Philippe. Mais nous aurons eu gain de cause et Emma est bien équipière à part entière.
Pour preuve le chic d’Emma dans sa tenue de marin …Shopping pour Mowgli en plein centre de la ville.

Notre prochaine acquisition !!! (message perso pour les Leprou, eh it is a joke)
Quelques boutiques toute en couleur …

Et vous, que faisiez vous dimanche ?
Pendant que certains de nos amis s’enquiquinent à :
- Dolce Vita, depuis 30 jours qu’ils ont passés Panama, ils sont toujours en pleine mer, sans vent, sans nourriture fraiche (régime pâtes de rigueur), mais ils continuent à garder leur bonne humeur. Nos pensées les accompagnent chaque jour en leur souhaitant qu’Eole leur soit plus favorable.
- Voahangy, depuis 3 semaines, subissent galères sur galères en attendant désespérément leurs pièces de rechange. Le timing se resserre, n’oublions pas qu’ils doivent passer Panama le plus tôt possible et leur bateau n’est toujours pas prêt. J’ai adressé une prière au dieu des Douanes pour qu’il vous soit plus clément.
- Yaz, retour sur France, qui a subi les mêmes effets « vent absent pour cause de … ». Et ma pauvre Hélène qui pense perdre son pari car elle estimait leur arrivée aux Açores avant le 4 juin au soir. Hélène, ne désespère pas, nous avons ici plein de vent, j’en détourne un peu pour te l’envoyer …
- Et nos Alofi qui approchent de la fin du CNED au plus grand bonheur de toute la famille.

D’autres comme Vincent, dit Gino, qui s’entraîne avec acharnement à son nouvel objectif : gagner cet enjeu essentiel qu’est ce « raid mobylettes des années 60 » en Ecosse, organisé par une bande de copains. De source sûre (désolée de te trahir Flo) non content des performances de sa 1ère mob (il dira ensuite que c’était normal car elle appartenait à une fille, elle n’a pas su la débrider), Vincent est parti à la recherche de la perle rare. Toujours de source sûre, il l’aurait enfin trouvée. Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas dévoiler tous ses secrets car gare à la concurrence féroce. Alors Gino, on est de tout cœur avec toi et vive la Normandie !!!

Et nous dans tout ça ? Nous nous exerçons à la difficile et périlleuse manœuvre qu’est de slalomer entre les bancs de coraux pour découvrir des mouillages tels que ceux-ci :

Mouillage à Green Island Mouillage à Pelican Bay
Thierry qui nous fait un petit coucou