
FELIZ ANO NOVO ……








Louise et Pierre décidant de faire concurrence à cette si belle bahianaise …
Comme promis, je vous présente Eolivia ….




- le 25 midi partis pour déguster une coupe de champagne sur Lévitha, nous y sommes restés pour foie gras, salade gésiers, bananes flambées et avons même savouré du jurançon. Merci encore nos merveilleux amis.
- le 25 au soir toutes les familles avec enfants étaient invitées à bord de Voahangy où nous avons fêté Noël à la mode australienne. Chacun était chargé d’apporter un plat, des snacks pour l’apéritif et de la boisson. Nous on était responsable de l’entrée, j’ai donc préparé des langoustines mais il m’a fallu beaucoup de courage et m’armer de patience pour décortiquer 4 kilos de ces affreuses bêbêtes. Ensuite nous nous sommes régalés de dinde farcie et jambon tous deux cuisinés à l’australienne accompagnés de légumes tropicaux puis d’une multitude de desserts dont la traditionnelle bûche française. Une table franco anglo australienne : ambiance et rires garantis. Et les enfants qui ont une fois de plus été très gâtés.
- le 26 au soir merveilleux petit repas intime en famille avec Louise et Pierre alors je ne vous en dirai pas plus.




Et nous, retrouvant tous nos copains parfois à notre plus grand désespoir car s’échapper du ponton incognito est mission impossible : il vous faut compter une bonne quarantaine de minutes pour traverser cette allée de bateaux où chacun vous interpelle … on a toujours des trucs à se raconter. Louise, notre charmante fille, que nous avons retrouvée avec une énorme joie le 20 décembre, a surnommé le ponton « wisteria lane ». Vous connaissez la série « Desperate Housewives »? Eh bien c’est pareil !!! Mais comme dans la série il y a aussi de très bons côtés. Exemple : Anne, la copine d’Emma, qui vient nous rendre visite sur le bateau dès 5h30 du matin. Elle est assez filou pour s’échapper tous les jours de chez elle, traverser la passerelle et se planter devant Mowgli en criant « Emma, Emma…. » jusqu’à ce que je me lève. Ah oui c’est peut être pas un bon exemple après tout ! Non, trêve de plaisanterie, on a une nouvelle petite fille à bord et c’est génial pour Emma.
Juste une petite anecdote, après le zoo nous sommes allés déjeuner dans un restaurant japonais plutôt chic. Emma et Léo ont fait tourner les serveurs en bourrique : après avoir mangé leurs pâtes avec les doigts (bien sûr en en étalant partout, même les voisins en ont reçu !), après s’être vautrés par terre en s’embrassant et riant aux éclats, après avoir fait irruption dans les cuisines, ils ont réussi à trouver l’endroit où était cachée la sono et ce qui était une musique douce s’est transformée en hurlement à nous briser les oreilles. Tout le restaurant a sursauté, les serveurs ont même failli faire tomber les plats, le directeur est devenu blême et nos 2 charmants tourtereaux ont déboulé du local de la sono (complètement déréglée par leurs soins) avec un air penaud tout de même. Nous n’avons pas été éjectés tout de suite mais ils nous ont trouvé immédiatement une table en terrasse (non disponible précédemment) pour déguster nos desserts et cafés. Nous allons passer le réveillon du 31 ensemble ça promet …..


Nous sommes ballotés dans tous les sens. Nous sommes enfin sortis du pot au noir.
Lundi matin nous partons donc sereins pour cette grande traversée. Nous estimons qu’il nous faudra entre 15 et 17 jours pour rallier Salvador de Bahia au Brésil. L’excitation gagne nos cœurs, dernière nuit proche de la terre …

Nous arrivons à la réserve de Bandia, petite réserve, financée par des fonds privés, mais de grande qualité. Nous approcherons grâce au guide de la réserve quelques spécimens intéressants …. Il nous a même fait ramper pour observer des antilopes …Emma quant à elle, continue avec détermination et enthousiasme à appeler les girafes « des wouaches ».








Le voyage commence enfin. Mais quelques kilomètres plus loin, 1ère panne (pompe à eau à changer) qui sera suivie d’une 2nde (courroie de distribution, vous avez deviné, à changer !), 10 km après. Nous commençons à nous inquiéter car il est 10h et il fait déjà 35°C, les quelques voitures qui passent sont déjà chargées à bloc et on est en plein coin paumé. Mais bon les africains savent tout faire et nous voilà repartis.
